jeudi 15 août 2024

Ah! Marie, su tu savais... ( tous les progrés que Dieu a fait en Moi)

 

LES GARDIENS DU TEMPLE…


« Quand vous êtes en présence d’un Maître, vous êtes en présence de tous les Maîtres de toutes les cultures, de toute les traditions, de tous les âges » disent les Bouddhistes.

Le chemin initiatique de la révélation biblique d’ Annick de Souzenelle, selon le prisme de son apprentissage rigoureux aux « Lettres hébraïques », est de nous ramener à ce Saint Nom de Dieu, YHWH (De ce qui est, comme de ce qui était, et comme ce qui vient) ; à travers ce que Confucius rappelle Le Chemin de Vie dont il ne faudrait jamais s’écarter pour éviter d’être plongé dans son inculture.

Pour cela elle a su, avec bien d’autres encore, nous signifier que pour traverser « le désert » de notre inconscience, de notre inconstance, de notre insouciance, il nous fallait persévérer dans notre vocation à « aimer son prochain comme soi-même » pour ne pas « demeurer dans la mort »!

C’est pour cela que « l’homme extérieur se mortifie à l’ombre du fait, quand l’homme intérieur se renouvelle sans cesse ! (St Paul) »

Quand Dieu appelle l’Homme à aller au cœur de lui-même, depuis Abraham, pour ressusciter en lui, avec lui, pour lui, comme pour l’autre, c’est pour ne pas mourir, dans cette division, séparation, du Satan qui cherche toujours à asseoir sa domination sur ce Monde du Malheur.

Nous sommes encore loin de cette Conversion où « nul ne peut remonter au Père, sans passer par Moi (le Cœur de l’Homme) », pour vivre en Christ, en Véritable Guérisseur et en Sauveur de toute Humanité.

Alors puisque « l’Amour est fort comme la Mort » (Cantique, 8), nous savons, aujourd’hui en Compassion avec Annick, qui s’est seulement endormie, comme Lazare qui n’était point mort. L’élévation de l’âme et de l’esprit par la main de Dieu est toujours bien au-delà de la Mort physique. Sans toutes ces élévations à la Sainteté, il ne peut y avoir de Véritable Santé sur Terre. Il suffit d’écouter le Christ, par le détachement du fait de Marthe et de Marie leur dire : « Déliez- lui les mains et les pieds ».

« Science sans conscience, n’est que ruine de l’âme » nous dit Rabelais au Moyen-âge. La plongée dans le Monde du Sensible, des doutes, des angoisses, des peurs, nous amène à toujours plus chercher des compensations, à ce qui ne manque pas d’apparaître de « pire en pire », par des moyens conceptuels médicamenteux ou technologiques. En 1970, Annick nous rappelait dans « le Symbolisme du Corps Humain », que Dieu en tant que Principe Créateur, a placé sa Foi en l’Homme, au Centre de Sa Création ; et, que par sa quête extérieur uniquement il courrait à sa perte. « Le monde marche à l’envers. Une Véritable Médecine consisterait à remettre le patient sur le chemin d’une marche à l’endroit ( c’est le sens de la verticalité de l’Être : sa dignité, sa volonté, sa force, sa justice, sa bonté) ; mais, cela donnerait à supposer de la part de cette science la reconnaissance ( la preuve de l’Amour c’est le témoignage) de ce plan spirituel de l’Homme, de cet Être essentiel en lui, de sa vocation divine ( à générer, à créer, pour lui comme pour l’autre). Dans cette perspective, le Médecin redeviendrait le « Prêtre » ( Roi, prêtre et prophète) qu’il était autrefois…

Et, c’est par un véritable changement qu’il aurait tout d’abord opérer en lui-même, qu’il pourrait stopper tous processus d’involution chez son patient, pour le transformer en processus d’évolution. Tout autre, médecine, laisses l’Homme dans une impasse ! » Toutes ces fuites en avant ont de plus en plus occulter ce sens du progrès (intérieur) pour accélérer le déterminisme du progressisme.

L’homme moderne, prit par le temps, n’a plus le temps nécessaire pour retrouver son intériorité (il n’ a plus accès au repos) pour se cultiver. Il se retrouve, dès lors inconsciemment esclave, dans un formatage collectif, qui met sa conscience personnelle en sommeil, avec son libre-arbitre, sa logique, son bon sens...Il volent au gré du vent de concepts sociaux, économiques, médicaux...qui l’amènent, « en exil », loin de ses Terres Intérieurs.

Le progressisme ne doit pas occulter le progrès, qui est de vivre de plus en plus au cœur de nous-mêmes, pour qu’il « n’y ait plus de pleurs ou de grincements de dents» (Deutéronome de Moïse). « Dieu scrute les reins et les cœurs » pour enfanter une vie meilleure dans ce Monde. « Dans le culte de la virologie de la mort » j’ai rappelé qu’il ne s’agit pas d’être pour ou contre les vaccins (ce qui ne serait encore qu’une dualité dont le Satan sortirait toujours vainqueur), mais de savoir si nous acceptons, sans occulter des politiques vaccinales absolument obligatoires qui cherchent à sauver notre corps, de travailler également à vaincre tous les virus mentaux, comportementaux, qui mènent inlassablement toutes nos sociétés vers le désespoir. L’ absolue nécessité vers un retour à l’Espérance de la Spiritualité détruit toute forme de Fatalité.

S’ériger « en combattant de la lumière » pour porter au combat la justice, la vérité et la bonté, nous appellent, chaque jour davantage, « en véritables médecins » à « vacciner » tous ceux qui se retrouvent en déserts ruraux, industriels, sociaux, médicaux. Le vide, le manque, crée l’angoisse de la mort, ici comme ailleurs ; aujourd’hui en Israël, en Palestine, en Ukraine, en Russie...partout dans le monde où se situe la peur de manquer. « Aimes ton prochain comme toi-même » n’ est qu’acte générateur et créateur ; quand la haine, la colère, l’agressivité, la monstruosité plongent l’homme en enfer. Sans élévation point d’évolution. La vie relative au fait condamne l’homme dans son horizontalité dont la conséquence inévitable est la chute.

C’est l’élévation qui appelle à l’amour : sa seule preuve en est le témoignage. Elle est au-delà de sentiments qui, sous prétexte du fait, cherche à enfermer l’homme jusqu’en niant la véracité incontournable de la réalité, même conditionné par « ses yeux de chair ». Nous comprenons très bien ce que signifie : « Heureux ce qui ont cru sans avoir vu! » N’est aveugle et sourd que celui qui refuse d’entendre et de voir…

Seuls des bilans de santé publique, et pas seulement sortie de laboratoires sans tenir compte des interférences, des interdépendances des uns par rapport au autres, de présupposés en terme de jugement, du non respect du Serment d’Hippocrate, permettent d’évaluer la Justice, la Vérité et la Bonté de telles pratiques. Ce qui est bon pour l’autre, selon des lois de sagesse et d’amour universelles, ne peut, en aucun cas, se retrouver contraire à quiconque. C’est le Commandement d’Aimer.

La vocation médicale porte en elle la salut de l’humanité. Tout être reçoit du Ciel en naissant la Mission d’aimer. Retourner à soi c’est retourner à Dieu qui est soi. Il est primordial,et même essentiel d’accomplir sa fonction tout en accomplissant sa Mission. Les détresses mentales, morales, comportementales , plongent l’homme dans la dualité, l’opposition, la réaction, la violence, l’empêchant d’accomplir son unité de cœur et d’esprit. Nos maisons de la Santé, en désarroi, se retrouvent pleines de toutes sortes de maladie, dont on traites rapidement, médicalement, les conséquences, ne voyant pas des causes holistiques globales qui paraissent de plus en plus occultes.

10°/° ont quitté la Terre d’Égypte, en suivant Moïse ; 10°/°seulement marche sur les Chemins de Compostelle, afin que les « Ténèbres ne les rattrapent pas »...Alors, c’est toujours vrai : « Beaucoup d’appelés et peu d’Élus ! »

Mais les miracles s’accomplissent toujours de par l’Amour Infinie et Éternel du Sauveur ; et, de « l’âge de Fer » dans lequel l’homme déchu maintenant se retrouve, le Christ viendra ouvrir vos tombaux, et son Règne n’aura pas de fin. Passés par l’Enfer, l’homme ne peut que retourner au Paradis. C’est vrai que « mille ans pour l’homme est équivalent à un seul Jour pour Dieu! »


Les Gardiens du Temple sont ceux qui ont été prédestinés, choisis, appelés, amenés, à écouter, à voir, à comprendre, ce qui est Juste et Bon pour le salut de l’Humanité : ce sont tous ceux qui aiment et qui partent, en tous lieux, en toutes circonstances, « guérir les lépreux, chasser les démons des esprits impurs, et ressusciter les morts.» (Texte de l’Évangile d’il y a 2000 ans))

«  Celui qui demeure en lui, voir le Fils comme le Père demeurez en lui ; et Sa Maison est une demeure de Dieu! »

«  Que celui qui a des oreilles, entendent... » ( Apocalypse de Jean)

Alors la Sagesse de Confucius nous conduit vers la mesure de la Prudence, comme le Christ qui nous mène sur Son Chemin de Justice, de Vérité et de Bonté, car il sait qu’« un seul être vous manque et que tout est dépeuplé ». Pour cause, ce Christ qui vit en nous c’est l’Homme au Cœur de Lui-même et, peu importe si son essence est Juive, Chrétienne, Musulmane, Bouddhiste, Hindouiste, Confucianisme...sa seule Mission est de savoir que « vous pouvez avoir une fois a déplacé les Montagnes, sans l’Amour vous ne faites rien »... car l’Essence vient toujours du Ciel, de la Lumière de ce qui est, de ce qui était et de ce qui vient : « La Voie que le chemin a mis dans le cœur de l’Homme, s’appelle la Sagesse : il n’est jamais permis de s’écarter de la Sagesse, un seul instant ( le Vierges Sages) ; s’il était permis de s’écarter, Elle ne serait plus règle. Pour cette raison, le Sage prend garde et veille,fais attention, même s’il n’entend aucun bruit qui puisse l’effrayer ; il craint et tremble même s’il n’entend aucun bruit qui puisse l’effrayer ; car pour lui, rien n’apparaît plus à découvert que le secret repli de son cœur. » « C’est ainsi qu’il n’y a ni de bien, ni de mal, si ce n’est tout ce qui émanent de nos pensées et de tout ce qu’elles engendrent », selon la Sagesse Bouddhiste. C’est pour cela que l’être intellectuel pense, quand l’être spirituel est en « Croyance » pour Aimer. « Il faut cesser de penser ; cesser de se limiter à nos petites pensées humaines, cela nous vaudra le privilège de disposer du pouvoir qui libère de l’esclavage du fait par l’entremise de l’Esprit qui divin. » (Khaled Bentounes, « le Soufisme, cœur de l’Islam)

Nous pouvons désormais, aller dans la Paix du Christ, pour qu’« Il nous laisse la Paix, qu’il nous donne Sa Paix » sans regarder tous nos péchés, mais la Foi de son Église ( la Communion d’âme et d’esprit de tous ceux qui La constituent) pour la conduite à l’Unité Parfaite qui faite de nous de belles personnes (Père-Fils-Saint Esprit) qui « sortent de leur cadre de vie » pour aller partout dans le Monde apportée la Vraie Lumière. « Charité bien ordonnée commence par soi-même » sans ces êtres appelés à épouser la Vie en eux comme en l’autre, point de vie personnelle, conjugale, familiale, sociétale...qui les empêchent de « pouvoir participer à la Construction de l’Édifice ». La liberté devient Libération ; l’humilité, la solidité devient Union ; la Grâce de l’écoute, de la vision, n’est plus que Sainteté.

« Ce qui fait que Dieu est Dieu, cela repose sur son détachement impassible. De là, sa pureté, sa simplicité, son immutabilité ; et, ces qualités produisent une ressemblance entre Dieu et l’Homme. Si, donc l’Homme doit devenir semblable à Dieu, ce n’est que par le Détachement qui transpose ensuite l’Homme, dans la pureté, la simplicité, l’immutabilité ; Cette Ressemblance n’est produite que par la Grâce qui ne fait qu’élever l’Homme au-dessus du Temporel et le purifie de tout ce qui est passager. » (Maître Eckhart).

Toutes ces Paroles de Sages et de Maîtres doivent conduire nos pas, car c’est la Justice qui les précédent, pour quitter le monde Sensible de l’Exil et de son esclavage, pour suivre le Chemin de la Conversion, de l’Exode Terrestre jusqu’à la Terre Sainte de note Intériorité, en attendant l’Exode Céleste qui ne s’accomplira qu’après la Mort. Mais, depuis 2000ans , Tout se passe sur Terre comme au Ciel...n’est-ce pas !!!

« Ah ! Marie si Tu savais... » nous portons en nos Corps, qui sont des Temples du Saint Esprit, de germes d’Éternité. les « Combattants de la Lumière » ne sont pas là pour lutter, corps et âme, contre les «  gens de mauvaise foi », mais pour les aimer. Les « Amis de Dieu » doivent tous être rassemblés, car le Chemin n’est ni long, ni pénible...il est !

La Vie que nous avons encore n’a qu’une exigence : celle de nous réjouir et d’ être pleinement, parfaitement conscients qu’il nous reste toujours un Au-delà ; car devenir « meilleurs est Vraiment une Absolue Nécessité ».

« L’Humanité crève de peur. Elle a peur de manquer et de mourir, c’est terrible car elle en meurt véritablement et obligatoirement ! Alors que lorsque nous sommes cette qualité d’amour, il n’y a que la Paix. Aujourd’hui il ne s’agit plus de croire ou ne de pas croire, mais de se laisser devenir. Mais pourquoi attendre que les déchirements venus de l’extérieur nous apprennent un jour qui nous sommes ? Pourquoi attendre de grands malheurs pour quitter celui ou celle que nous ne sommes pas, celui ou celle que paraissons être ? Quand le Jour se lève, l’Homme n’est plus celui qui s’était endormi. Il se verticalise, se met en marche et s’en va au pays des Fils de l’Orient, vers l’Orient de son Être. Il devra cependant, avec les Anges, descendre en lui-même, dans les Ténèbres de ces nuits de l’âme, ses cieux intérieurs, pour y célébrer les Noces avec le Féminin de son être ; puis, monter avec eux dans la Lumière d’une Intelligence neuve de Toute Domination, Puissance, Souveraineté et Principauté, pour un retournement, en Fils prodigue, sur le Chemin de la Sagesse Divine qui secrétera « le Son du Silence »… (Hommage de Claudine Fugier à Annick de Souzenelle).

Son assomption, en compassion pleine et parfaite, contribue avec Marie, à nous préparer à être toujours prêt pour la nôtre dans ce renoncement qu’exprime St Paul : «  Je considère comme pure perte toutes ces souillures, ces flétrissures , ces ordures qui entrave ma vie, pour recevoir la Seule et Véritable Grâce : la Connaissance du Christ-Jésus ! »


15 Août 2028.





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