DIS
SEULEMENT UNE PAROLE ET JE SERAI GUÉRI…
(Avril 2020)
« Seigneur
je ne suis pas digne de te recevoir ; mais dis seulement une
Parole et je serai guéri ! »
Comment pourrais-je rentrer
en communion avec le Père, le Fils, le Saint Esprit, avec tous les
Anges et tous les Saints, si je ne suis toujours pas capable de
rentrer en communion avec moi-même ?
Comment pourrais-je sortir
de mon aveuglement, de ma surdité, si je n'ai toujours pas fait ma
« traversée du désert », si je ne vis toujours pas
selon la Parole : « Va vers toi » de Dieu à
Abraham ou « Viens et suis moi » du Christ Rédempteur,
libérateur et purificateur, en connaisseur du bonheur du Royaume des
Cieux…
Le rôle de mon Adversaire,
du Satan, comme pour mes parents, grand-parents,
arrières...arrières…arrières grands-parents, c'est de m'appeler,
de m'enfermer dans une histoire vieille comme le monde,et de me
tenter, moi aussi (personne ne saurait échapper), par une vie
relative, conditionnée à des goûts, des envies, des besoins, en me
faisant penser et croire qu'ils m'appartiendraient. C'est pour
continuer à alimenter son pouvoir de mes faiblesses et m'empêcher
encore et toujours de lui résister. Demeure pourtant l'Espérance de
Dieu...ce Père si aimant, qu'Il cherche toujours à faire sortir
l'homme de l'errance, à sauver cet exilé de son cœur ! « Nul
ne peut retourner au Père sans passer par moi ! »Alors
viens et suis-Moi...Tel est le sens de la guérison de tous les
maux !
Il n'y a pas de moyen
terme : le Christ , Verbe-Épée, l'affirme : « Celui
qui n'est pas avec moi est contre moi » et c'est elle, cette
Épée de Vie, exigeante, dérangeante, qu'Il est venu donner au
monde : « Je ne suis pas venu apporter la paix mais
l’Épée. » S'Il était venu apporter la paix, nous n'aurions
plus rien à faire ! Il nous a donné la paix, Il nous a laissé
Sa paix ; à nous de nous mettre en paix avec nous-même comme
dans notre relation à l'autre…
Celui qui ne saisit pas
l’Épée par le pommeau divin(le Yod), celui-là confondu avec le
collectif, rentre dans le troupeau de moutons, et finit par se faire
complice de Caïn. Au lieu de faire le sacré,en combattant de la
Lumière, il se fait complice du sacrifice et tue Abel (Abba-El) :
Dieu le Père Lui-même ! Mais Dieu, Éternel et Tout Puissant
lui pardonne car Son Amour est plus fort que la mort ! Le Pardon
de Dieu est tout qui passe par Ses dons...
Et pourtant ! Malgré
tous Ses dons : l'intelligence, la logique, le bon sens, la
raison, Sa propre Sagesse, Son propre Amour, rien n'y ferait ?
L'homme, des milliers d'années durant, continue à être aveugle et
sourd à ce qu'il est juste et bon pour une vie meilleure et un monde
meilleur.N'étant pas enfant du Père, enfant de Dieu, son
infantilisme détruit le Temple de sa vie intérieure. Le Satan
continue à piller son âme et son esprit de toute écoute et vision
nouvelles possibles : plus de Bonne Nouvelle à la Saint Jean
d'hiver ! Plus de Pâques de la Résurrection ! Plus de
Grâce de l'Esprit à la Pentecôte ! Nos Églises, comme nos
Temples, nos Synagogues, nos Mosquées...sont vides, fermées à la
Parole, à la Lumière ! Faute au coronavirus ? Non !
Faute à l'homme demeuré insouciant, inconscient, au point de
préférer le désert de son cœur et de son esprit à la vie infinie
et éternelle !
L'Homme a « mal
viré » depuis Adam et Eve, et il continue malgré la
Miséricorde Éternelle de Dieu...Il préfère aujourd'hui
l'enfermement, le confinement dans son infantilisme animal égotique
à travers des jeux vidéos mortifères et violents, à la grandeur
aimante d'un père et d'une mère qui auraient disparus de sa vie,
ayant abandonné la leur !
Celui qui désire est en
état de faiblesse par rapport à l'autre désiré !C'est
pourquoi pour garder sur l'homme la puissance, le Satan se fait
désirer de lui ; il se fait désirer de lui à travers mille
objets de convoitise venant en écho à des besoins de jouissance, de
possession et de puissance, puisque telles sont les trois composantes
du Saint Nom que le monstre a récupéré en sa faveur. « Point
de salut sans combat dans son intériorité » dit Saint
Augustin:lorsque le Satan, l'Adversaire, demeure en l'homme, il est
dominé, maîtrisé ; lorsque l'homme vend son âme au Satan, il
lui donne tout le pouvoir pour en faire son Ennemi. Il se transforme
alors en diable,en Prince des enfers et de leurs divinités.Le dieu
Économie, par exemple, a son autel et ses dévots au cœur de notre
vie sociale et politique ; il ne partage son trône qu'avec son
dauphin, le dieu Technique, et ces dieux, dirait Nicolas Berdiaeff
(théologien orthodoxe), «réclament de l'homme qu'il adopte leur
image et leur ressemblance ». La confusion est tellement
totale, que tôt ou tard, leur supercherie finie, toujours, par être
découverte! Économie et Technique devraient avoir leur place dans
notre vie, mais en tant que subordonnées à l'Esprit. Le malheur de
l'homme, encore aujourd'hui, tient à son inculture ; il voit
ainsi toute sa vie n'être plus conditionnée qu'à des manipulations
sortant des « merveilleux »laboratoires de la déesse
Science qui, trop occupée pour veiller sur sa sœur jumelle, la
Conscience, se perd dans les méandres de considérations strictement
et donc tristement matérielles. Lorsque ces Dieux de l'Avoir
règnent, ils créent la peur et tuent. Nous en vivons de nombreux
exemples. Ne sommes- nous pas toujours nourris de produits
alimentaires dont on sait depuis longtemps qu'ils sont meurtriers
mais que les exigences financières continuent de répandre sur les
marchés ? Le privilège de l'Avoir sur l'Être, ne nous
pousse-t-il pas à réclamer toujours plus de traitements en
compensation des conséquences engendrées par d'autres traitements?
N'actionne-t-on pas l'arme du meurtre jusque dans les mains de nos
enfants confinés dans le chaos de nos sociétés matérialistes et
nourris de spectacles télévisés débilitants ou de violents jeux
vidéos ? Ne vivons-nous pas à proximité d'usines dont on
sait parfaitement que les émanations multiplient les cancers ?
Le politiquement correct nous pousserait toujours à nous préoccuper
en conscience de la pollution extérieure de l'air, de l'eau, de la
nature, des océans ; alors que nos âmes et nos esprits sont
complètement souillés, flétris, remplis d'ordures (Pierre,1) que
l'homme ne sait toujours pas recycler ? Et l'une (extérieure)
n'étant bien sûr que la conséquence de l'autre (intérieure).
L'homme dans son confinement ne peut plus , ne sait plus, être au
centre de la Création !!! Et cette noble dame toujours
défaillante qu'est la Sécurité sociale n'enjoint-elle pas aux
docteurs honnêtes de prescrire davantage de produits pharmaceutiques
et d'arrêts de travail? La notion du remède a été effacée des
tablettes des enseignants de nos facultés au détriment « du
tout sécuritaire » médicamenteux ! Le diable est arrivé
à ses fins en constituant des sociétés touchées d'Alzheimer de
toute notion de sagesse et d'amour, d'âme et d'esprit !
« Je suis le Chemin,
la Vérité et la Vie ! »dit le Christ. On comprend dès
lors le désarroi de Jean Tauler, mystique du Moyen-âge affirmant :
« Ils auraient pu faire le choix de la vie ; ils ont fait
le choix de la mort. Seule la mort peut être leur récompense ! »
Faut-il encore et toujours « laisser les morts enterrer leurs
morts » ? Nous pouvons, dès lors, à peine imaginer un
Pape donnant la « Bénédiction Urbi et Orbi »dans un
Vatican Vide, symbolisant le désert de l’Église, le désert de
tous nos cœurs et de nos esprits, qui auraient pu participer, qui
auraient dû déjà participer, au moins depuis Hier, à ce Corps
Mystique du Christ. La Résurrection ne fait plus recette ; le
culte de la mort « en live » l'a remplacé ! C'est
vrai que c'est écrit : « Vous ne pouvez pas servir deux
maîtres à la fois Dieu et l'Argent » ! Mais combien de
temps cela va-t-il durer encore ? Ainsi l'Un serait en passe
d'être complètement oublié, mais pas l'autre ? Nous
n'avons pas fini de pleurer avec notre âme qui a perdu sa pureté,
sa virginité, sa fécondité, pour finalement brûler en enfer comme
Notre Dame de Paris ; Elle est toujours victime de l'homme qui
continue à faire «le pari du « S »atan . Tombant
dans notre animalité nous aurions perdu le sens de notre divinité,
de notre utilité, de notre responsabilité, asservies aux divinités
de la Science, de l’Économie, de la Technologie ! Le pouvoir
du Satan se joue toujours dans le détournement de la Possession, de
la Jouissance et de la Puissance (ces Archétypes célestes), des uns
au détriment des autres...La fonction n'est pas la mission ;
l'amour du pouvoir n'est pas l'amour du prochain;le besoin de
reconnaissance a occulté la Connaissance. « Qui
s 'élèvera sera abaissé ; qui s'abaissera sera élevé ! »
L'orgueil de l'homme provoque sa chute ; son humilité, son
élévation. Quand l'homme se pense, se croit, c'est qu'il n'est
pas ! Le « Connais-toi, toi-même... » de Socrate,
le manque de culture propre à chaque homme a fait place à
l'information médiatique immédiate du consumérisme sociétal !
De regarder « Terres inconnues » nous empêche d'explorer
nos terres intérieures et de les cultiver...De voir des terres
brûlées, pillées par l'homme serait beaucoup plus porteur que la
Croix du Christ et le vécu de Sa Passion dans l 'élévation
de son âme et de son esprit ?
Telle
est encore et toujours la Promesse de Dieu : Aides-toi et le
Ciel t'aidera ! Il fallait bien arriver à la mort de cet « État
providence » qui a occulté complètement cette Parole de Saint
Paul : « Parce que vous ne voulez pas travailler, c'est
que vous ne voulez pas manger ! »La solidarité devrait
éternellement, et de plus en plus compenser le manque de solidité.
La résurrection de la volonté, du courage, de la dignité de tout
homme est à ce prix. Malgré tout, heureusement encore, que les
œuvres caritatives compensatoires multiples sont là pour pallier à
la défaillance d'un tel État, qui est le reflet de notre triste
état ; et nous rappeler, bien sûr, que la porte du salut de
l'intériorité ne nous ouvre des perspectives de sagesse et d'amour
que dans le sens du partage. « Caritas in veritate » :charité
bien ordonnée commence par soi-même ; et la bonne œuvre est
d'abord celle qui porte témoignage de sa croix, de sa verticalité,
de son don total à soi comme à l'autre ; à ses proches comme
à tout autre ! Le sens de la nécessité chasse les nuages de
la dépendance et du besoin...Le véritable médecin est celui qui
rétablit l'autre en « odeur de sainteté » ;qui
l'appelle, qui l'amène à respirer l'Amour de l'unité entre son
esprit, son âme et son corps : c'est sa seule et véritable
re-anima-tion ! Et ce n'est pas en se « protégeant »
derrière un masque que l'homme du XXIe siècle pourra cacher toutes
ses lacunes...Ne s'attachant toujours pas à écouter, il se
condamnerait à devoir attacher un masque à ses oreilles !
« La mesure de
l'Amour c'est un amour sans mesure »affirme Saint Augustin. A
côté de cela, nous sommes dans un monde qui ne cesse de toujours
prendre de nouvelles mesures, de légiférer, avec une
« intelligence » artificielle, en compensation de la
perte de l'Intelligence divine du cœur et de l'esprit de chacun ;
de toujours chercher de nouveaux vaccins pour nous protéger de
phobies mortifères, de nouveaux traitements pour traiter les
conséquences des causes, que l'homme dans son obscurantisme
intellectuel refuse de voir. De continuer à faire appel à de
« bonnes consciences » d'un tout sécuritaire, car
scientifique, ne ferait que signifier que nous n'avons vraiment plus
de conscience !
A l'inverse, le
renoncement, qui est détachement et non reniement, est force
libératrice,créatrice, désécurisante d'une volonté totalisatrice
médiatisée d'enfermement des consciences.Les miracles qui
consisteraient à ne plus être aveugle et sourd, paralytique,
lépreux, possédé du démon ou ressuscité ne pourraient plus
s'accomplir ? Alors qu'il suffirait, enfin, de se vider de tout
besoin égotique, égocentrique, pour retrouver le Tombeau vide du
Christ... « L'être ordinaire se mortifie à l'ombre du
fait ; l'être éclairé ressuscite à la lumière de l'esprit »
dit Sénèque dans « la vie heureuse ».L'écoute de la
Parole, la vision du cœur, auraient disparues de toute intelligence
humaine devant la peur universelle aujourd'hui d'un virus plus
puissant que tous les autres?
Le Temps de lever le
trouble de notre âme,les voiles de la confusion, demeure, plus que
jamais,d'actualité : la Science n'est pas la Conscience ;
le savoir n'est pas la Connaissance ; l'intellect n'est pas
l'esprit ; l'existence n'est pas la vie ; le besoin n'est
pas la nécessité ; la religiosité n'est pas la religion ;
le médicament comme le vaccin prestidigitateur n'est pas le
remède…Les manques d'écoute, de vision,de compréhension de ce
qui est juste et bon pour sa vie comme celle de l'autre sont des
virus que seule l'intelligence du cœur peut traiter.
La Sagesse nous guide vers
notre « sacré »cœur, pour laisser passer la lumière de
l'Intelligence Suprême qui nous donne la force d'aimer,
car « l'Amour est fort comme la Mort ! », Ct 8.
Quand nous rentrerons à nouveau dans Notre Dame de Paris ce sera
pour signifier, pour témoigner que nous avons bien fait le pari de
l'écoute de la Parole et de la musicologie du grand orgue de notre
cœur ! Que nous ne voulons plus nous comporter en sales
garnements qui détruisent la cathédrale de leur vie, leur Être
intérieur, comme on détruit sur la plage un château de sable.
« Celui qui connaît ma Parole et qui ne la vit pas est comme
l'insensé qui construit sa maison sur le sable : quand le vent
va souffler, la tempête va arriver sa maison sera emportée !
Quant à celui qui connaît ma Parole et qui la vit il bâtit sa
maison sur le roc : quand le vent va souffler, la tempête va
arriver sa maison demeurera ! »Lc,6.
« Aimes ton prochain
comme toi-même » est le remède à tous nos maux. Il nous
coupe de la fièvre individuelle comme collective qui s'empare de
corps matériels en compensation, en réaction de nos insuffisances,
insouciances, inconsciences de nos sociétés demeurées
infantiles.Le Patriarcat de Noé, d'Abraham, d'Isaac, de Jacob devenu
Israël, n'ont pas inspiré beaucoup de géniteurs ! La fatalité
qui s'abat sur l'homme qui a perdu le sens de sa divinité est celle
de son animalité privée de raison. La Sagesse appelle l'homme à la
raison d'aller au cœur de lui-même, car Elle sait que « le
cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas ! »
L'Homme centré sur lui ne discute pas, ne pense pas, ne croit pas :
il est.
« Que celui qui a des
oreilles pour entendre entende ! » dit Jésus. L’Évangile
est semé de cette injonction divine que déjà Israël fait sienne :
« Écoute Israël... »Quelle est donc l'oreille qui peut
entendre ? Quel œil, capable de voir ? Et quel est le cœur
suffisamment ouvert pour comprendre ? Il semble que nos sens
épris du réel immédiat, épris du connu, ferment leur capacité
détectrice de l’essentiel! Dans ce sens, peut-être certains,
peut-être que quelques uns encore, aborderont aujourd'hui ou du
moins s'approcheront, du Rendez-vous de l'Histoire avec son
âme ?L'orient de l'être, là où se parle la langue Une,dans
un monde de plus en plus désorienté, uniformisé, « correctement »
policé, verra s' accomplir enfin l'ontologie de la Nouvelle et Belle
Humanité..De la conquête de cette terre nouvelle l'homme verra
resurgir du conscient ! « Le Seigneur m'acquiert
principe de son chemin, orient de Ses œuvres depuis
toujours...Lorsqu'Il pose les fondements de la terre je suis auprès
de Lui, Son architecte et faisant Ses délices ; jour après
jour... »Prov, 8.
Les enfants ont à naître
à une intelligence capable de décrypter le sens de l'événement,
si banal ou douloureux soit-il dans l'immédiateté du phénomène,
pour deviner en lui le canal opérationnel de la Volonté
divine... « Laissez venir à moi les petits
enfants... »qu'ils retrouvent la faculté d'écouter, de voir
de leurs propres yeux, d'aimer, qui s'est perdue ; au lieu de
toujours vouloir les enfermer dans le formatage collectif de nos
facultés où tout ce qui brille n'est pas or! Laissons-les,
encourageons-les même, à se révolter contre un monde d'adulte qui
ne serait pas la colonne vertébrale de leur vie ; qui ne
saurait pas les guider, les accompagner sur le chemin d'une vie
meilleure, les assurer d'un monde meilleur. « Je te donnerai
une Terre nouvelle dans laquelle toute ta descendance croîtra et se
multipliera comme les étoiles dans le Ciel... » dit Dieu à
Abraham. L'homme n'est meilleur qu'avec l'autre, pour l'autre car il
n'y a pas d'amour sans partage !
Partagez
bien cette belle nourriture, cette « manne du désert »rural,
agricole, médical, industriel, sociétal, terrestre... ; elle
chassera le culte de la virologie mortifère de l'Avoir, des doutes
de soi-même comme des autres, des angoisses et des peurs. Ne
craignez plus, Dieu vous en supplie ! Un monde nouveau s'offre
à vous, sans pleurs ni grincements de dents…
Mais pour cela, n'oublions
pas, que si l'homme demeure plus soucieux du rendement, d'une
satisfaction intellectuelle momentanée, que du salut de son âme,
toutes ses entreprises périront ! Et surtout celles qui ne
cherchent que dans les ténèbres, de nouveaux vaccins ou de nouveaux
médicaments, qui voudraient se substituer à la lumière du cœur et
de l'esprit de chacun !
Vraiment : « Qui
n'a ni Dieu, ni Maître, a Satan pour maître ! »Saint
Augustin. Mais quelques uns, encore et toujours, peuvent s'inscrire
dans l'Histoire de l'Humanité et témoigner de la Vérité ...
Lorsque l'homme transforme son cœur de pierre en cœur de chair,le
bruit du chaos devient silence de la Parole ; la simple vue
devient vision de la justice et de la bonté ; la faiblesse du
sentiment s'efface devant la toute puissance de l'Amour.Alors sa vie
ressuscitée se remet à jaillir jusqu'à la Vie Éternelle...et,
comme un horizon nouveau qui s'ouvre devant les yeux de l'âme, les
ténèbres se dissipent pour laisser apparaître un monde sublime
appelé à la conscience de l'Infini…le Royaume des Cieux.
Le
recueillement, l'attention, la vigilance, pour écouter la Parole
au-dedans de soi-même, voilà ce qui nous rend apte à recevoir la
force divine pour mener le combat et sans laquelle nul ne saurait
remporter la victoire. Or cette force n'est donnée, n'est retrouvée,
qu'en l'homme qui a fait rentrer tous ses sens au-dedans de lui-même
pour se les soumettre et qui, face à l'épreuve, a gardé la
véritable conscience, la logique et le bon sens de la maîtrise ;
qu'en celui qui retrouve la voie de la libération de son âme et de
son esprit qui étaient asservis à l'image et l'imagination d'un
monde médiatique et qui volaient, comme des oiseaux sauvages,de
discussions en discussions, au gré du vent d'intellectuels très
éclairés mais enfermés, chacun dans leur domaine, dans les
ténèbres de leur spécialité. La propagation des virus, qu'ils
soient mentaux, affectifs, comportementaux, biologiques ou
médiatiques tient à la perte de la volonté, du courage, de la
dignité de chacun, en prenant la fuite devant ses responsabilités ;
le coupable c'est l'homme et sa faiblesse, mais le responsable c'est
toujours le Satan qui, comme un voleur, se préparait, encore une
fois, à piller nos demeures, mais qui, voyant maintenant de la
lumière, s'enfuit en toute hâte…
Jean, 1 : « Celui
qui demeure en lui voit le Fils comme le Père demeurer en lui et sa
maison est une demeure de Dieu ! » C'est la paix de l'âme
et de l'esprit de chacun qui fera que le monde retrouvera la Paix :
« Allez dans la paix du Christ... ». Ne tardez plus car
le Chemin est long, peut-être même infini...alors que tout
semblait, à l'écoute des oiseaux de mauvaise augure, encore une
fois fini. Il suffit de ne pas oublier qu'il n'y a que la Foi qui
sauve !
Dr Michel Laclaverie