mercredi 29 avril 2020

dis seulement

DIS SEULEMENT UNE PAROLE ET JE SERAI GUÉRI… (Avril 2020)


« Seigneur je ne suis pas digne de te recevoir ; mais dis seulement une Parole et je serai guéri ! »
Comment pourrais-je rentrer en communion avec le Père, le Fils, le Saint Esprit, avec tous les Anges et tous les Saints, si je ne suis toujours pas capable de rentrer en communion avec moi-même ?
Comment pourrais-je sortir de mon aveuglement, de ma surdité, si je n'ai toujours pas fait ma « traversée du désert », si je ne vis toujours pas selon la Parole : « Va vers toi » de Dieu à Abraham ou « Viens et suis moi » du Christ Rédempteur, libérateur et purificateur, en connaisseur du bonheur du Royaume des Cieux…
Le rôle de mon Adversaire, du Satan, comme pour mes parents, grand-parents, arrières...arrières…arrières grands-parents, c'est de m'appeler, de m'enfermer dans une histoire vieille comme le monde,et de me tenter, moi aussi (personne ne saurait échapper), par une vie relative, conditionnée à des goûts, des envies, des besoins, en me faisant penser et croire qu'ils m'appartiendraient. C'est pour continuer à alimenter son pouvoir de mes faiblesses et m'empêcher encore et toujours de lui résister. Demeure pourtant l'Espérance de Dieu...ce Père si aimant, qu'Il cherche toujours à faire sortir l'homme de l'errance, à sauver cet exilé de son cœur ! « Nul ne peut retourner au Père sans passer par moi ! »Alors viens et suis-Moi...Tel est le sens de la guérison de tous les maux !
Il n'y a pas de moyen terme : le Christ , Verbe-Épée, l'affirme : « Celui qui n'est pas avec moi est contre moi » et c'est elle, cette Épée de Vie, exigeante, dérangeante, qu'Il est venu donner au monde : « Je ne suis pas venu apporter la paix mais l’Épée. » S'Il était venu apporter la paix, nous n'aurions plus rien à faire ! Il nous a donné la paix, Il nous a laissé Sa paix ; à nous de nous mettre en paix avec nous-même comme dans notre relation à l'autre…
Celui qui ne saisit pas l’Épée par le pommeau divin(le Yod), celui-là confondu avec le collectif, rentre dans le troupeau de moutons, et finit par se faire complice de Caïn. Au lieu de faire le sacré,en combattant de la Lumière, il se fait complice du sacrifice et tue Abel (Abba-El) : Dieu le Père Lui-même ! Mais Dieu, Éternel et Tout Puissant lui pardonne car Son Amour est plus fort que la mort ! Le Pardon de Dieu est tout qui passe par Ses dons...
Et pourtant ! Malgré tous Ses dons : l'intelligence, la logique, le bon sens, la raison, Sa propre Sagesse, Son propre Amour, rien n'y ferait ? L'homme, des milliers d'années durant, continue à être aveugle et sourd à ce qu'il est juste et bon pour une vie meilleure et un monde meilleur.N'étant pas enfant du Père, enfant de Dieu, son infantilisme détruit le Temple de sa vie intérieure. Le Satan continue à piller son âme et son esprit de toute écoute et vision nouvelles possibles : plus de Bonne Nouvelle à la Saint Jean d'hiver ! Plus de Pâques de la Résurrection ! Plus de Grâce de l'Esprit à la Pentecôte ! Nos Églises, comme nos Temples, nos Synagogues, nos Mosquées...sont vides, fermées à la Parole, à la Lumière ! Faute au coronavirus ? Non ! Faute à l'homme demeuré insouciant, inconscient, au point de préférer le désert de son cœur et de son esprit à la vie infinie et éternelle !
L'Homme a « mal viré » depuis Adam et Eve, et il continue malgré la Miséricorde Éternelle de Dieu...Il préfère aujourd'hui l'enfermement, le confinement dans son infantilisme animal égotique à travers des jeux vidéos mortifères et violents, à la grandeur aimante d'un père et d'une mère qui auraient disparus de sa vie, ayant abandonné la leur !
Celui qui désire est en état de faiblesse par rapport à l'autre désiré !C'est pourquoi pour garder sur l'homme la puissance, le Satan se fait désirer de lui ; il se fait désirer de lui à travers mille objets de convoitise venant en écho à des besoins de jouissance, de possession et de puissance, puisque telles sont les trois composantes du Saint Nom que le monstre a récupéré en sa faveur. « Point de salut sans combat dans son intériorité » dit Saint Augustin:lorsque le Satan, l'Adversaire, demeure en l'homme, il est dominé, maîtrisé ; lorsque l'homme vend son âme au Satan, il lui donne tout le pouvoir pour en faire son Ennemi. Il se transforme alors en diable,en Prince des enfers et de leurs divinités.Le dieu Économie, par exemple, a son autel et ses dévots au cœur de notre vie sociale et politique ; il ne partage son trône qu'avec son dauphin, le dieu Technique, et ces dieux, dirait Nicolas Berdiaeff (théologien orthodoxe), «réclament de l'homme qu'il adopte leur image et leur ressemblance ». La confusion est tellement totale, que tôt ou tard, leur supercherie finie, toujours, par être découverte! Économie et Technique devraient avoir leur place dans notre vie, mais en tant que subordonnées à l'Esprit. Le malheur de l'homme, encore aujourd'hui, tient à son inculture ; il voit ainsi toute sa vie n'être plus conditionnée qu'à des manipulations sortant des « merveilleux »laboratoires de la déesse Science qui, trop occupée pour veiller sur sa sœur jumelle, la Conscience, se perd dans les méandres de considérations strictement et donc tristement matérielles. Lorsque ces Dieux de l'Avoir règnent, ils créent la peur et tuent. Nous en vivons de nombreux exemples. Ne sommes- nous pas toujours nourris de produits alimentaires dont on sait depuis longtemps qu'ils sont meurtriers mais que les exigences financières continuent de répandre sur les marchés ? Le privilège de l'Avoir sur l'Être, ne nous pousse-t-il pas à réclamer toujours plus de traitements en compensation des conséquences engendrées par d'autres traitements? N'actionne-t-on pas l'arme du meurtre jusque dans les mains de nos enfants confinés dans le chaos de nos sociétés matérialistes et nourris de spectacles télévisés débilitants ou de violents jeux vidéos ? Ne vivons-nous pas à proximité d'usines dont on sait parfaitement que les émanations multiplient les cancers ? Le politiquement correct nous pousserait toujours à nous préoccuper en conscience de la pollution extérieure de l'air, de l'eau, de la nature, des océans ; alors que nos âmes et nos esprits sont complètement souillés, flétris, remplis d'ordures (Pierre,1) que l'homme ne sait toujours pas recycler ? Et l'une (extérieure) n'étant bien sûr que la conséquence de l'autre (intérieure). L'homme dans son confinement ne peut plus , ne sait plus, être au centre de la Création !!! Et cette noble dame toujours défaillante qu'est la Sécurité sociale n'enjoint-elle pas aux docteurs honnêtes de prescrire davantage de produits pharmaceutiques et d'arrêts de travail? La notion du remède a été effacée des tablettes des enseignants de nos facultés au détriment « du tout sécuritaire » médicamenteux ! Le diable est arrivé à ses fins en constituant des sociétés touchées d'Alzheimer de toute notion de sagesse et d'amour, d'âme et d'esprit !
« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ! »dit le Christ. On comprend dès lors le désarroi de Jean Tauler, mystique du Moyen-âge affirmant : « Ils auraient pu faire le choix de la vie ; ils ont fait le choix de la mort. Seule la mort peut être leur récompense ! » Faut-il encore et toujours « laisser les morts enterrer leurs morts » ? Nous pouvons, dès lors, à peine imaginer un Pape donnant la « Bénédiction Urbi et Orbi »dans un Vatican Vide, symbolisant le désert de l’Église, le désert de tous nos cœurs et de nos esprits, qui auraient pu participer, qui auraient dû déjà participer, au moins depuis Hier, à ce Corps Mystique du Christ. La Résurrection ne fait plus recette ; le culte de la mort « en live » l'a remplacé ! C'est vrai que c'est écrit : « Vous ne pouvez pas servir deux maîtres à la fois Dieu et l'Argent » ! Mais combien de temps cela va-t-il durer encore ? Ainsi l'Un serait en passe d'être complètement oublié, mais pas l'autre ? Nous n'avons pas fini de pleurer avec notre âme qui a perdu sa pureté, sa virginité, sa fécondité, pour finalement brûler en enfer comme Notre Dame de Paris ; Elle est toujours victime de l'homme qui continue à faire «le pari du « S »atan . Tombant dans notre animalité nous aurions perdu le sens de notre divinité, de notre utilité, de notre responsabilité, asservies aux divinités de la Science, de l’Économie, de la Technologie ! Le pouvoir du Satan se joue toujours dans le détournement de la Possession, de la Jouissance et de la Puissance (ces Archétypes célestes), des uns au détriment des autres...La fonction n'est pas la mission ; l'amour du pouvoir n'est pas l'amour du prochain;le besoin de reconnaissance a occulté la Connaissance. « Qui s 'élèvera sera abaissé ; qui s'abaissera sera élevé ! » L'orgueil de l'homme provoque sa chute ; son humilité, son élévation. Quand l'homme se pense, se croit, c'est qu'il n'est pas ! Le « Connais-toi, toi-même... » de Socrate, le manque de culture propre à chaque homme a fait place à l'information médiatique immédiate du consumérisme sociétal ! De regarder « Terres inconnues » nous empêche d'explorer nos terres intérieures et de les cultiver...De voir des terres brûlées, pillées par l'homme serait beaucoup plus porteur que la Croix du Christ et le vécu de Sa Passion dans l 'élévation de son âme et de son esprit ?
Telle est encore et toujours la Promesse de Dieu : Aides-toi et le Ciel t'aidera ! Il fallait bien arriver à la mort de cet « État providence » qui a occulté complètement cette Parole de Saint Paul : «  Parce que vous ne voulez pas travailler, c'est que vous ne voulez pas manger ! »La solidarité devrait éternellement, et de plus en plus compenser le manque de solidité. La résurrection de la volonté, du courage, de la dignité de tout homme est à ce prix. Malgré tout, heureusement encore, que les œuvres caritatives compensatoires multiples sont là pour pallier à la défaillance d'un tel État, qui est le reflet de notre triste état ; et nous rappeler, bien sûr, que la porte du salut de l'intériorité ne nous ouvre des perspectives de sagesse et d'amour que dans le sens du partage. « Caritas in veritate » :charité bien ordonnée commence par soi-même ; et la bonne œuvre est d'abord celle qui porte témoignage de sa croix, de sa verticalité, de son don total à soi comme à l'autre ; à ses proches comme à tout autre ! Le sens de la nécessité chasse les nuages de la dépendance et du besoin...Le véritable médecin est celui qui rétablit l'autre en « odeur de sainteté » ;qui l'appelle, qui l'amène à respirer l'Amour de l'unité entre son esprit, son âme et son corps : c'est sa seule et véritable re-anima-tion ! Et ce n'est pas en se « protégeant » derrière un masque que l'homme du XXIe siècle pourra cacher toutes ses lacunes...Ne s'attachant toujours pas à écouter, il se condamnerait à devoir attacher un masque à ses oreilles !
« La mesure de l'Amour c'est un amour sans mesure »affirme Saint Augustin. A côté de cela, nous sommes dans un monde qui ne cesse de toujours prendre de nouvelles mesures, de légiférer, avec une « intelligence » artificielle, en compensation de la perte de l'Intelligence divine du cœur et de l'esprit de chacun ; de toujours chercher de nouveaux vaccins pour nous protéger de phobies mortifères, de nouveaux traitements pour traiter les conséquences des causes, que l'homme dans son obscurantisme intellectuel refuse de voir. De continuer à faire appel à de « bonnes consciences » d'un tout sécuritaire, car scientifique, ne ferait que signifier que nous n'avons vraiment plus de conscience !
A l'inverse, le renoncement, qui est détachement et non reniement, est force libératrice,créatrice, désécurisante d'une volonté totalisatrice médiatisée d'enfermement des consciences.Les miracles qui consisteraient à ne plus être aveugle et sourd, paralytique, lépreux, possédé du démon ou ressuscité ne pourraient plus s'accomplir ? Alors qu'il suffirait, enfin, de se vider de tout besoin égotique, égocentrique, pour retrouver le Tombeau vide du Christ... « L'être ordinaire se mortifie à l'ombre du fait ; l'être éclairé ressuscite à la lumière de l'esprit » dit Sénèque dans « la vie heureuse ».L'écoute de la Parole, la vision du cœur, auraient disparues de toute intelligence humaine devant la peur universelle aujourd'hui d'un virus plus puissant que tous les autres?
Le Temps de lever le trouble de notre âme,les voiles de la confusion, demeure, plus que jamais,d'actualité : la Science n'est pas la Conscience ; le savoir n'est pas la Connaissance ; l'intellect n'est pas l'esprit ; l'existence n'est pas la vie ; le besoin n'est pas la nécessité ; la religiosité n'est pas la religion ; le médicament comme le vaccin prestidigitateur n'est pas le remède…Les manques d'écoute, de vision,de compréhension de ce qui est juste et bon pour sa vie comme celle de l'autre sont des virus que seule l'intelligence du cœur peut traiter.
La Sagesse nous guide vers notre « sacré »cœur, pour laisser passer la lumière de l'Intelligence Suprême qui nous donne la force d'aimer, car « l'Amour est fort comme la Mort ! », Ct 8. Quand nous rentrerons à nouveau dans Notre Dame de Paris ce sera pour signifier, pour témoigner que nous avons bien fait le pari de l'écoute de la Parole et de la musicologie du grand orgue de notre cœur ! Que nous ne voulons plus nous comporter en sales garnements qui détruisent la cathédrale de leur vie, leur Être intérieur, comme on détruit sur la plage un château de sable. « Celui qui connaît ma Parole et qui ne la vit pas est comme l'insensé qui construit sa maison sur le sable : quand le vent va souffler, la tempête va arriver sa maison sera emportée ! Quant à celui qui connaît ma Parole et qui la vit il bâtit sa maison sur le roc : quand le vent va souffler, la tempête va arriver sa maison demeurera ! »Lc,6.
« Aimes ton prochain comme toi-même » est le remède à tous nos maux. Il nous coupe de la fièvre individuelle comme collective qui s'empare de corps matériels en compensation, en réaction de nos insuffisances, insouciances, inconsciences de nos sociétés demeurées infantiles.Le Patriarcat de Noé, d'Abraham, d'Isaac, de Jacob devenu Israël, n'ont pas inspiré beaucoup de géniteurs ! La fatalité qui s'abat sur l'homme qui a perdu le sens de sa divinité est celle de son animalité privée de raison. La Sagesse appelle l'homme à la raison d'aller au cœur de lui-même, car Elle sait que « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas ! » L'Homme centré sur lui ne discute pas, ne pense pas, ne croit pas : il est.
« Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ! » dit Jésus. L’Évangile est semé de cette injonction divine que déjà Israël fait sienne : « Écoute Israël... »Quelle est donc l'oreille qui peut entendre ? Quel œil, capable de voir ? Et quel est le cœur suffisamment ouvert pour comprendre ? Il semble que nos sens épris du réel immédiat, épris du connu, ferment leur capacité détectrice de l’essentiel! Dans ce sens, peut-être certains, peut-être que quelques uns encore, aborderont aujourd'hui ou du moins s'approcheront, du Rendez-vous de l'Histoire avec son âme ?L'orient de l'être, là où se parle la langue Une,dans un monde de plus en plus désorienté, uniformisé, « correctement » policé, verra s' accomplir enfin l'ontologie de la Nouvelle et Belle Humanité..De la conquête de cette terre nouvelle l'homme verra resurgir du conscient ! « Le Seigneur m'acquiert principe de son chemin, orient de Ses œuvres depuis toujours...Lorsqu'Il pose les fondements de la terre je suis auprès de Lui, Son architecte et faisant Ses délices ; jour après jour... »Prov, 8.
Les enfants ont à naître à une intelligence capable de décrypter le sens de l'événement, si banal ou douloureux soit-il dans l'immédiateté du phénomène, pour deviner en lui le canal opérationnel de la Volonté divine... « Laissez venir à moi les petits enfants... »qu'ils retrouvent la faculté d'écouter, de voir de leurs propres yeux, d'aimer, qui s'est perdue ; au lieu de toujours vouloir les enfermer dans le formatage collectif de nos facultés où tout ce qui brille n'est pas or! Laissons-les, encourageons-les même, à se révolter contre un monde d'adulte qui ne serait pas la colonne vertébrale de leur vie ; qui ne saurait pas les guider, les accompagner sur le chemin d'une vie meilleure, les assurer d'un monde meilleur. « Je te donnerai une Terre nouvelle dans laquelle toute ta descendance croîtra et se multipliera comme les étoiles dans le Ciel... » dit Dieu à Abraham. L'homme n'est meilleur qu'avec l'autre, pour l'autre car il n'y a pas d'amour sans partage !

Partagez bien cette belle nourriture, cette « manne du désert »rural, agricole, médical, industriel, sociétal, terrestre... ; elle chassera le culte de la virologie mortifère de l'Avoir, des doutes de soi-même comme des autres, des angoisses et des peurs.  Ne craignez plus, Dieu vous en supplie ! Un monde nouveau s'offre à vous, sans pleurs ni grincements de dents…
Mais pour cela, n'oublions pas, que si l'homme demeure plus soucieux du rendement, d'une satisfaction intellectuelle momentanée, que du salut de son âme, toutes ses entreprises périront ! Et surtout celles qui ne cherchent que dans les ténèbres, de nouveaux vaccins ou de nouveaux médicaments, qui voudraient se substituer à la lumière du cœur et de l'esprit de chacun !
Vraiment : « Qui n'a ni Dieu, ni Maître, a Satan pour maître ! »Saint Augustin. Mais quelques uns, encore et toujours, peuvent s'inscrire dans l'Histoire de l'Humanité et témoigner de la Vérité ... Lorsque l'homme transforme son cœur de pierre en cœur de chair,le bruit du chaos devient silence de la Parole ; la simple vue devient vision de la justice et de la bonté ; la faiblesse du sentiment s'efface devant la toute puissance de l'Amour.Alors sa vie ressuscitée se remet à jaillir jusqu'à la Vie Éternelle...et, comme un horizon nouveau qui s'ouvre devant les yeux de l'âme, les ténèbres se dissipent pour laisser apparaître un monde sublime appelé à la conscience de l'Infini…le Royaume des Cieux.
Le recueillement, l'attention, la vigilance, pour écouter la Parole au-dedans de soi-même, voilà ce qui nous rend apte à recevoir la force divine pour mener le combat et sans laquelle nul ne saurait remporter la victoire. Or cette force n'est donnée, n'est retrouvée, qu'en l'homme qui a fait rentrer tous ses sens au-dedans de lui-même pour se les soumettre et qui, face à l'épreuve, a gardé la véritable conscience, la logique et le bon sens de la maîtrise ; qu'en celui qui retrouve la voie de la libération de son âme et de son esprit qui étaient asservis à l'image et l'imagination d'un monde médiatique et qui volaient, comme des oiseaux sauvages,de discussions en discussions, au gré du vent d'intellectuels très éclairés mais enfermés, chacun dans leur domaine, dans les ténèbres de leur spécialité. La propagation des virus, qu'ils soient mentaux, affectifs, comportementaux, biologiques ou médiatiques tient à la perte de la volonté, du courage, de la dignité de chacun, en prenant la fuite devant ses responsabilités ; le coupable c'est l'homme et sa faiblesse, mais le responsable c'est toujours le Satan qui, comme un voleur, se préparait, encore une fois, à piller nos demeures, mais qui, voyant maintenant de la lumière, s'enfuit en toute hâte…
Jean, 1 : « Celui qui demeure en lui voit le Fils comme le Père demeurer en lui et sa maison est une demeure de Dieu ! » C'est la paix de l'âme et de l'esprit de chacun qui fera que le monde retrouvera la Paix : « Allez dans la paix du Christ... ». Ne tardez plus car le Chemin est long, peut-être même infini...alors que tout semblait, à l'écoute des oiseaux de mauvaise augure, encore une fois fini. Il suffit de ne pas oublier qu'il n'y a que la Foi qui sauve !

Dr Michel Laclaverie

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