mercredi 29 avril 2020

liberte egalite fraternite

LIBERTÉ – ÉGALITÉ- FRATERNITÉ

sont les trois principes de la République ; les trois fondements de la démocratie...au service de la laïcité. Le sens de la laïcité étant de s'opposer à la religiosité au nom d'une uniformisation des esprits dans le but de l'instauration et du maintien d'une toute relative unité…
L'intellect n'étant pas l'esprit, le sentiment humain n'étant pas l'amour, qui lui se doit de générer et de créer une vie et un monde meilleur, les lois « universelles » de la république ne cessent d'opposer les agnostiques (les penseurs-les incroyants) aux gnostiques (les bien-pensants- les croyants).
La laïcité apparaissant dès lors comme le laïcat (l'union de l'esprit et de la matière) amputé de la spiritualité. Lorsque le Christ dit aux Apôtres : « Je suis la Tête ; vous êtes le Corps ! » ; Saint Jean Chrysostome, Théologien orthodoxe du 4e siècle dit : « Vous avez déjà vu un corps sans tête ? »
L'homme dans le fait, dans le plan matériel, est condamné à penser, à croire, à se penser et à se croire parce qu'il n'est pas ! Quand les uns se pensent croyants, les autres se pensent incroyants. C'est ainsi que nous voyons, depuis toujours, des gens « incroyants » faire plus d’œuvres de sagesse et de charité que des soi-disant croyants ! Manque seulement, dans toutes ces « bonnes œuvres » : l'Amour.
L'inculture de la Parole sensée ramener l'homme sur le chemin de la Sagesse de son intériorité l'empêche d'aller au cœur de lui-même pour y recevoir la force d'aimer. « Le malheur pour l'homme c'est son inculture ! » dit Platon. De rendre l'école obligatoire par Jules Ferry a permis le développement du savoir ( l'intellect) pour parfois occulter encore plus la connaissance (l'esprit)...Le savoir intellectuel servant au combat des Egos, aux valorisations des uns par rapport aux autres ; à occuper des postes de fonction sans autre mission que de servir des intérêts individuels et matériels.
La connaissance est tout autre : elle a pour but d'enrichir son âme et son esprit de la Parole des Sages et des Maîtres pour une vie meilleure et un monde meilleur. Cette Parole renferme en elle le trésor de l'Au-delà des petites pensées humaines qui ne cessent de s'opposer les unes aux autres dans des contradictions de plus en plus paradoxales sans le recours à la solidité, à la fermeté, à l'autorité de la Parole.
Le monde marche à l'envers. La véritable médecine est de remettre le patient sur le chemin d'une marche à l'endroit : c'est la conversion !

La Liberté devient alors Libération : c'est l'action de la Parole dans le cœur et dans l'esprit de l'homme qui libère sa vie qui était enfermée, conditionnée par des concepts de religiosité sociale, économique, politique, médicale, médiatique...etc. Elle est porte de passage du monde sensible du malheur au royaume intelligible du bonheur ; elle participe au détachement du fait.
Les manipulations intellectuelles sont diaboliques. Elles s'emparent de l'âme et de l'esprit de chaque être humain, dont la faiblesse ne lui permet pas de résister à sa tentation de tomber dans les ténèbres de ce monde ; elles se retrouvent de fait confinées dans son animalité. Il entre, dès lors, dans le politiquement correct, l'intellectuellement correct, le médicalement correct, le socialement correct...etc, pour l'empêcher de se rectifier lui-même, dans l'écoute, la vision, l'intelligence de son cœur. L'homme peut et doit retrouver le bonheur d'écouter, de voir, de comprendre, ce qui est juste et bon d'être, de dire, de faire, pour la vie du monde auquel il appartient. Cette Justice lui est donnée par le sens de la vie : le sens de l'au-delà. Celui dont la clairvoyance ne s'étend pas loin sera bientôt dans l'embarras...dit Confucius.
L'homme matériel prend la mesure de sa vie par rapport au fait ; l'être spirituel prend la mesure de la genèse et de la création d'une vie meilleure à partir du fait ! « La mesure de L'Amour c'est un amour sans mesure !» dit Saint Augustin.

L’Égalité n'est que de l’uniformalisme : l'égalité en droit, d'avoir le droit, occulte le sens du devoir qui donne des droits. Saint Paul nous le signifie bien il y a 2000 ans : « Puisque vous ne voulez pas travailler c'est que vous ne voulez pas manger ! ». Elle a, jusque-là, trouvé un écho favorable chez des « objecteurs de conscience », des manipulateurs « du besoin » qui, à des fins électoralistes, dans des combats d'Egos, ne mènent avec le temps et pour tout le monde, qu'au pire. Cette constatation universelle, malheureusement depuis plusieurs générations, n'est que le fruit d'une humanité perdue dans le besoin de chercher toujours à se donner « bonne conscience », ayant perdue la Conscience divine, de Sagesse et d'Amour !
L’État providence s'est substitué à la Providence divine. « Quand l'homme part à la rencontre de lui-même, Dieu vient à sa rencontre.. »dit Saint Bonaventure, disciple de Saint François d'Assise. L'être providentiel, seul, n'existe pas. La misère existentielle n'est que la conséquence de la misère de cœur et d'esprit de tout homme qui a fait le choix du besoin au détriment de la nécessité. L'homme qui a déserté son cœur ne reçoit plus la Miséricorde de Dieu. Son cœur est miséreux sans Dieu. N'ayant plus de vie intérieure, sa vie sur terre se transforme en véritable désert. Le goût, l'envie, le besoin de chacun, amènent, chaque jour davantage à la mort certaine de l’État providence...Ce qui se voulait pour tous, risque de ne plus être là pour personne ; le besoin ayant depuis trop longtemps occulté le sens de la nécessité. L'inertie et la passivité se sont emparées du sens de la responsabilité . Le « Aides-toi et le Ciel t'aidera ! » a fait place à l'assistanat sous toutes ses formes.
Il n'est toujours pas trop tard pour se convertir : réorienter sa vie vers son cœur pour toujours recevoir la Lumière et ne pas se faire emporter par l'Océan de ténèbres de ce monde qui ne serait plus que matériel. L'Espérance n'est donnée qu'à l'homme initié qui s'est remis en chemin vers son cœur. Elle est le fruit de la Parole, qui malgré des millénaires de haine et de violence voit toujours des prêtres (des hommes toujours prêts à être) témoigner de Sa Vérité. L'homme éclairé n’est plus mortifié de peur à l'ombre du fait ; il est ressuscité à la Lumière de l'Esprit !
C'est l'unité retrouvée entre son esprit, son âme et son corps, de sa vie en lui , avec lui et pour lui, que l'Homme pourra unir sa vie à l'Autre, au monde tout entier...Sans le combat dans son intériorité contre le diabolos (le diviseur) qui l'habite, il se retrouve condamné à déverser sa haine, son agressivité, sa violence, dans le monde extérieur à travers des guerres sans fin effectives et maintenant de plus en plus virtuelles.
Contrairement au docteur (« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme !») le médecin est celui qui appelle, qui amène, le patient à se vacciner, chaque jour davantage, contre son manque d'écoute, de vision, de compréhension, de ce qu'il est juste et bon d'être, de dire et de faire pour la vie de tous ceux qui l'entoure : de s'aimer ça nous rend service et ça rend service à tous ceux qui nous entourent. Le vaccin à tous nos maux c'est l'Amour : « L'amour est fort comme la mort » Ct, 8 ; comme la mort nous coupe de la vie, l'amour nous coupe de la mort. Quand l'homme a perdu son âme et son esprit dans les biens matériels, il est mort « cérébralement » : il est mort mentalement, psychiquement, affectivement ( c'est pourquoi il se retrouve tant affecté quand ce n'est pas infecté !), il ne lui reste plus qu'à mourir physiquement. Cette humanité est d'une tristesse terrible ! C'est pourquoi le Christ a dit aux Apôtres : « Qui m'aime me suive ..quant aux autres : laissez les morts enterrer leurs morts ». Quand vous êtes morts à l'écoute et à la vision du cœur, vous mortifiez le monde qui vous entoure. Pour être sauvé il faut être sauveur ; mais pour être sauveur il faut être sauvé, d'une insouciance, d'une inconscience, familiale, sociétale, collective qui remonte à des générations, et dont les générations d'aujourd'hui et encore plus de demain paieront toujours plus les conséquences. A moins que ...L'être humain retrouve la conscience de la nécessité de se convertir, c'est-à-dire de rentrer en religion ( et non religiosité, extérieure à son âme) avec lui-même, de retourner à son cœur où demeure cette étincelle de vie, qui au fur-et- à mesure de son élévation se transformera en flamme de vie puis en lumière du monde. « Autrefois vous étiez ténèbres ; maintenant dans le Seigneur vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière. Le fruit de cette lumière c'est la justice, la bonté, la vérité » dit Saint Paul .
Malgré la tentation croissante d'établir des couvres-feu, d'empêcher l'éveil des consciences, l’Évangile nous dit : « On ne met pas une lumière sous le boisseau ; on la met dans une lanterne ». La lumière qui nous est donnée doit être transmise. La transmission de la Parole évite toute transmission du Virus de la Mort. Aujourd'hui le culte médiatico-médico-politico-économique de la Mort serait préférable à celui de la Vie selon la Parole ? Le confinement serait bien, dès lors, le symbole de l'enfermement de notre esprit dans des concepts étrangers à la sagesse de notre esprit et à l'amour de notre cœur. « Le Christ viendra ouvrir vos tombeaux ; Il viendra libérer vos âmes et vos esprits enfermés dans des terres d'exil » dit Saint Paul.

La Fraternité, qui ne serait pas de cœur et d'esprit ne serait qu'une filiation terrestre biologique. Il existe une filiation céleste, qui ne se retrouve dans les relations humaines, que de manière futile, éphémère,dans certains domaines et avec certaines personnes privilégiées. Cette filiation céleste pour l'être spirituel s'affirme de manière constante dans un principe de pureté, de simplicité, d'immutabilité...Elle est le fruit de l'élévation constante de son âme et de son esprit à la conscience des sages, des maîtres, de Dieu. L'élévation est source d'évolution. L'involution est le résultat inéluctable de la descente infernale de l'esprit dans la matière. Elle est la cause de la dégénérescence et de la décadence de notre humanité. C'est la verticalité qui définit l'horizontalité (Tout se passe sur la Terre comme au Ciel). L'horizontalité seule n'étant symbole que de finitude, de mort !
Une vielle (très vieille chanson) nous affirmait que «  nous irons tous au Paradis...même moi ! » En attendant, sur Terre c'est toujours et de plus en plus l'enfer.
« Les sens sont inconstants et variables ; ils ne peuvent pas donner la vie parce qu'ils ne l'ont pas : ils ne peuvent donner que la mort ! » Son manque d'intelligence de cœur et d'esprit, sa perte du sens de l'infini, de l’Éternel d'hier, d'aujourd'hui et de demain,ne permettent pas à l'être humain d'être libre et de ne pas se retrouver fixé sur le problème du moment. Il aurait mieux fait de rester fixé sur la croix et de mourir à son ego, son orgueil, s'il avait voulu ressusciter, vivre éternellement en se détachant du fait par des morts spirituelles salvatrices et des résurrection successives. A l'écoute de la Parole qui n'a jamais cessé de l'appeler à la véritable conscience, et dont il s'est de plus en plus détourné, il aurait pu lever, depuis longtemps, les voiles de son insouciance, de son inconscience, infantilisantes !
N'ayant plus de guides, de sages, de maîtres, il se retrouve esclave de sentiments futiles et éphémères, au point de se transformer fréquemment en ressentiments.
« Déclouez votre Jésus-Christ... Assez, suffit !»chante Nougaro. Si l'homme ne vit pas en christ, au cœur de lui-même, le Christ n'est pas près d'être vivant, ressuscité d'entre les morts : sa deuxième venue dans la Gloire ne rencontre toujours pas son « Ici et Maintenant » !
« Quand l'homme va au cœur de lui-même, le bois du supplice se transforme en arbre de vie ! » dit Saint Paul, fort de la Parole du Christ : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ». Le Printemps de la Résurrection de la Vie, ne serait donc plus réservé qu' à Dame Nature ! Malgré, elle aussi, ses arbres morts ou déracinés, elle voit d'autres arbres embellir ses horizons de leur feuillage vert plein d'espérance, de leurs nouveaux rameaux éclater de joie de porter plus loin la bonne nouvelle de la vie, d'un au-delà toujours plus haut, toujours plu grand ! Si l'homme appelé à la conscience des sages, des maîtres, de Dieu, ne ressuscite pas en lui, s'il ne se rend pas à la jouissance de son cœur, l'histoire de Jésus reste une histoire vieille de 2000 ans et toujours pas d'actualité ! L'actualité du moment serait celle d'un virus et de sa courbe de croissance pendant que l'homme continuerait de prendre la pente descendante de sa chute ir-reme-diable en enfer ?
Les deux Commandements de Dieu (« Tu aimeras Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit, de toute ta force » et «  Tu aimeras ton prochain comme toi-même ! ») ayant disparus corps et biens, malgré la mise en place de« S.O .S enlèvement »,il nous est recommandé par des gens pleins de bonne conscience de rester confinés dans notre animalité.
La recherche toujours de nouveaux médicaments, de « la mise au point » de nouveaux vaccins signifie bien que l'homme est toujours cet « aveugle-né » ou cet « handicapé par sa surdité » qui se refuse à croire que l'Amour est le remède à tous nos maux et qu' « Il est fort comme la Mort ! ». Comme la Mort nous coupe de la vie ; l'Amour nous coupe de la mort...Le manque de vision, d'écoute, de sagesse, d'amour transforme la vie sur Terre en véritable désert. Le virus de l'Avoir continue de détruire le germe divin de l'Être ! Le virus biologique n'est que la goutte d'eau qui fait déborder le vase des virus mentaux, affectifs, comportementaux, conjugaux, familiaux, sociétaux, économiques, politiques...qui détruisent de générations en générations la logique, le bon sens, la raison, la conscience de l'homme. « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme » disait Rabelais au Moyen-âge. Aujourd'hui, c'est la dégénérescence et la décadence des corps : l'imaginaire a remplacé l'Imaginal ; le virtuel, le réel !
N'étant pas devenu le Peuple Hébreu pour faire sa traversée du désert et arriver à sa Terre promise, à la Terre Sainte de son intériorité qu'est son cœur ; aussi tous les autres peuples qui ne marchent pas dans le même sens que le Peuple Hébreu, ne récoltent sur leurs terres incultes que des ronces et des épines ... n'ayant pas écouté l'appel du Christ : « Celui qui vient à moi n'aura plus jamais fin ni jamais soif car il sera devenu la source d'eau vive qui jaillira jusqu'à la Vie éternelle » ... l'homme du XXIe siècle se retrouve en plein désert de son inhumanité ! Le désert de vie personnelle entraîne un désert de vie conjugale, de vie familiale et par voie de conséquence de vie sociétale: rurale, agricole, médicale, politique, et demain économique et sociale.
Aujourd'hui nous assistons au désert politique complet et total : le Front National a disparu avec la ligne Maginot et l'espace Schengen qui a laissé passer le virus de l'exil; La France Insoumise s'est enfermée dans la caverne d’Ali baba avec les patrons du CAC 40 pour faire le carême ; Maintenant c'est sûr,la République en marche ne marche vraiment plus que sur la tête…
Sans le salut par le combat dans son intériorité de son propre négatif, l'homme se verra toujours amené dans le besoin de faire la guerre. C'est son immaturité qui est éternellement responsable de sa victimologie !
L' étincelle de vie qui est en chacun ne manquera pas de l'amener à comprendre que la porte de salut c'est son intériorité qui nous coupe de la négativité de ce monde, de ses pensées, de ses croyances mortifères. L'existence demeure toujours le reflet de notre intériorité : c'est toujours le point qui définit le cercle. Et ce point c'est l'Homme placé au centre de la Création, au centre de sa création :« Ordo ab Chao » : encore et toujours ! Sans l'Ordre intérieur, la Parole qui fait autorité dans le cœur de l'Homme, c'est le Chaos...
L'Homme responsable est un homme debout et en marche et « qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour...Le véritable médecin est celui qui appelle l'autre à devenir médecin ; c'est-à-dire à remédier à ses manques d'écoute, de vision, de compréhension de ce qui est juste et bon, pour se rendre vivant dans sa relation au monde s'il ne veut pas disparaître de ce qu'il reste de notre belle planète bleue…
De créature il est appelé à redevenir créateur sous les drapeaux de la création d'une nouvelle vie dans la Création. L'imaginaire aura retrouvé le sens de l'Imaginal...l'humain sera retourné à sa nature divine originelle !
Relèves-toi Conscience de l'Homme si tu ne veux pas que l'homme devienne complètement un robot de la manipulation !
« Ne craignez plus un monde nouveau s'offre à vous » dit le Christ aux Apôtres. Redevenons tous ses apôtres de la Sagesse et de l'Amour de Dieu pour que se crée encore et toujours de la Vie dans la Création. La Souffrance du Christ (le souffle de l'errance) chassera enfin, de manière infinie et éternelle, les nuages de l'obscurantisme d'esprits qui demeureraient autrement condamnés à n'être remplis que des ténèbres de la peur et de la tristesse de la Mort.
Volonté, courage, dignité, maîtrise et confiance sont les éléments nécessaires capables de redonner à chacun la force de mener le combat pour la Vie. « Point de salut sans combat dans son intériorité » dit Saint Augustin. C'est la capacité retrouvée à répondre présent dans sa relation à soi (charité bien ordonnée commence par soi-même) qui recréera le moment présent pour l'avenir et le devenir des nouvelles générations. Si l'homme continue encore et toujours à détruire le Temple de sa vie intérieure, l'espèce humaine, privilégiant sa bestialité, sera condamnée à disparaître... « Que celui qui a des oreilles entende... » Apocalypse de Jean. https://www.francetvinfo.fr/monde/chine/video-chine-tout-est-sous-controle_3629697.html : Elise Lucet : "Tout est sous controle..."

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