LES GARDIENS DU
TEMPLE…
« Quand vous êtes en
présence d’un Maître, vous êtes en présence de tous les Maîtres
de toutes les cultures, de toute les traditions, de tous les âges »
disent les Bouddhistes.
Le chemin initiatique de la
révélation biblique d’ Annick de Souzenelle, selon le prisme de
son apprentissage rigoureux aux « Lettres hébraïques »,
est de nous ramener à ce Saint Nom de Dieu, YHWH (De ce qui est,
comme de ce qui était, et comme ce qui vient) ; à travers ce
que Confucius rappelle Le Chemin de Vie dont il ne faudrait jamais
s’écarter pour éviter d’être plongé dans son inculture.
Pour cela elle a su, avec bien
d’autres encore, nous signifier que pour traverser « le
désert » de notre inconscience, de notre inconstance, de notre
insouciance, il nous fallait persévérer dans notre vocation à
« aimer son prochain comme soi-même » pour ne pas
« demeurer dans la mort »!
C’est pour cela que «
l’homme extérieur se mortifie à l’ombre du fait, quand l’homme
intérieur se renouvelle sans cesse ! (St Paul) »
Quand Dieu appelle l’Homme
à aller au cœur de lui-même, depuis Abraham, pour ressusciter en
lui, avec lui, pour lui, comme pour l’autre, c’est pour ne pas
mourir, dans cette division, séparation, du Satan qui cherche
toujours à asseoir sa domination sur ce Monde du Malheur.
Nous sommes encore loin de
cette Conversion où « nul ne peut remonter au Père, sans
passer par Moi (le Cœur de l’Homme) », pour vivre en Christ,
en Véritable Guérisseur et en Sauveur de toute Humanité.
Alors puisque « l’Amour
est fort comme la Mort » (Cantique, 8), nous savons,
aujourd’hui en Compassion avec Annick, qui s’est seulement
endormie, comme Lazare qui n’était point mort. L’élévation de
l’âme et de l’esprit par la main de Dieu est toujours bien
au-delà de la Mort physique. Sans toutes ces élévations à la
Sainteté, il ne peut y avoir de Véritable Santé sur Terre. Il
suffit d’écouter le Christ, par le détachement du fait de Marthe
et de Marie leur dire : « Déliez- lui les mains et les
pieds ».
« Science sans
conscience, n’est que ruine de l’âme » nous dit Rabelais
au Moyen-âge. La plongée dans le Monde du Sensible, des doutes, des
angoisses, des peurs, nous amène à toujours plus chercher des
compensations, à ce qui ne manque pas d’apparaître de « pire
en pire », par des moyens conceptuels médicamenteux ou
technologiques. En 1970, Annick nous rappelait dans « le
Symbolisme du Corps Humain », que Dieu en tant que Principe
Créateur, a placé sa Foi en l’Homme, au Centre de Sa Création ;
et, que par sa quête extérieur uniquement il courrait à sa perte.
« Le monde marche à l’envers. Une Véritable Médecine
consisterait à remettre le patient sur le chemin d’une marche à
l’endroit ( c’est le sens de la verticalité de l’Être :
sa dignité, sa volonté, sa force, sa justice, sa bonté) ;
mais, cela donnerait à supposer de la part de cette science la
reconnaissance ( la preuve de l’Amour c’est le témoignage) de ce
plan spirituel de l’Homme, de cet Être essentiel en lui, de sa
vocation divine ( à générer, à créer, pour lui comme pour
l’autre). Dans cette perspective, le Médecin redeviendrait le
« Prêtre » ( Roi, prêtre et prophète) qu’il était
autrefois…
Et, c’est par un véritable
changement qu’il aurait tout d’abord opérer en lui-même, qu’il
pourrait stopper tous processus d’involution chez son patient,
pour le transformer en processus d’évolution. Tout autre,
médecine, laisses l’Homme dans une impasse ! » Toutes
ces fuites en avant ont de plus en plus occulter ce sens du progrès
(intérieur) pour accélérer le déterminisme du progressisme.
L’homme moderne, prit par le
temps, n’a plus le temps nécessaire pour retrouver son intériorité
(il n’ a plus accès au repos) pour se cultiver. Il se retrouve,
dès lors inconsciemment esclave, dans un formatage collectif, qui
met sa conscience personnelle en sommeil, avec son libre-arbitre, sa
logique, son bon sens...Il volent au gré du vent de concepts
sociaux, économiques, médicaux...qui l’amènent, « en
exil », loin de ses Terres Intérieurs.
Le progressisme ne doit pas
occulter le progrès, qui est de vivre de plus en plus au cœur de
nous-mêmes, pour qu’il « n’y ait plus de pleurs ou de
grincements de dents» (Deutéronome de Moïse). « Dieu scrute
les reins et les cœurs » pour enfanter une vie meilleure dans
ce Monde. « Dans le culte de la virologie de la mort »
j’ai rappelé qu’il ne s’agit pas d’être pour ou contre les
vaccins (ce qui ne serait encore qu’une dualité dont le Satan
sortirait toujours vainqueur), mais de savoir si nous acceptons, sans
occulter des politiques vaccinales absolument obligatoires qui
cherchent à sauver notre corps, de travailler également à vaincre
tous les virus mentaux, comportementaux, qui mènent inlassablement
toutes nos sociétés vers le désespoir. L’ absolue nécessité
vers un retour à l’Espérance de la Spiritualité détruit toute
forme de Fatalité.
S’ériger « en
combattant de la lumière » pour porter au combat la justice,
la vérité et la bonté, nous appellent, chaque jour davantage, « en
véritables médecins » à « vacciner » tous ceux
qui se retrouvent en déserts ruraux, industriels, sociaux, médicaux.
Le vide, le manque, crée l’angoisse de la mort, ici comme
ailleurs ; aujourd’hui en Israël, en Palestine, en Ukraine,
en Russie...partout dans le monde où se situe la peur de manquer.
« Aimes ton prochain comme toi-même » n’ est qu’acte
générateur et créateur ; quand la haine, la colère,
l’agressivité, la monstruosité plongent l’homme en enfer. Sans
élévation point d’évolution. La vie relative au fait condamne
l’homme dans son horizontalité dont la conséquence inévitable
est la chute.
C’est l’élévation qui
appelle à l’amour : sa seule preuve en est le témoignage.
Elle est au-delà de sentiments qui, sous prétexte du fait, cherche
à enfermer l’homme jusqu’en niant la véracité incontournable
de la réalité, même conditionné par « ses yeux de chair ».
Nous comprenons très bien ce que signifie : « Heureux ce
qui ont cru sans avoir vu! » N’est aveugle et sourd que celui
qui refuse d’entendre et de voir…
Seuls des bilans de santé
publique, et pas seulement sortie de laboratoires sans tenir compte
des interférences, des interdépendances des uns par rapport au
autres, de présupposés en terme de jugement, du non respect du
Serment d’Hippocrate, permettent d’évaluer la Justice, la Vérité
et la Bonté de telles pratiques. Ce qui est bon pour l’autre,
selon des lois de sagesse et d’amour universelles, ne peut, en
aucun cas, se retrouver contraire à quiconque. C’est le
Commandement d’Aimer.
La vocation médicale porte en
elle la salut de l’humanité. Tout être reçoit du Ciel en
naissant la Mission d’aimer. Retourner à soi c’est retourner à
Dieu qui est soi. Il est primordial,et même essentiel d’accomplir
sa fonction tout en accomplissant sa Mission. Les détresses
mentales, morales, comportementales , plongent l’homme dans la
dualité, l’opposition, la réaction, la violence, l’empêchant
d’accomplir son unité de cœur et d’esprit. Nos maisons de la
Santé, en désarroi, se retrouvent pleines de toutes sortes de
maladie, dont on traites rapidement, médicalement, les
conséquences, ne voyant pas des causes holistiques globales qui
paraissent de plus en plus occultes.
10°/° ont quitté la Terre
d’Égypte, en suivant Moïse ; 10°/°seulement marche sur
les Chemins de Compostelle, afin que les « Ténèbres ne les
rattrapent pas »...Alors, c’est toujours vrai :
« Beaucoup d’appelés et peu d’Élus ! »
Mais les miracles
s’accomplissent toujours de par l’Amour Infinie et Éternel du
Sauveur ; et, de « l’âge de Fer » dans lequel
l’homme déchu maintenant se retrouve, le Christ viendra ouvrir vos
tombaux, et son Règne n’aura pas de fin. Passés par l’Enfer,
l’homme ne peut que retourner au Paradis. C’est vrai que « mille
ans pour l’homme est équivalent à un seul Jour pour Dieu! »
Les Gardiens du Temple sont
ceux qui ont été prédestinés, choisis, appelés, amenés, à
écouter, à voir, à comprendre, ce qui est Juste et Bon pour le
salut de l’Humanité : ce sont tous ceux qui aiment et qui
partent, en tous lieux, en toutes circonstances, « guérir les
lépreux, chasser les démons des esprits impurs, et ressusciter les
morts.» (Texte de l’Évangile d’il y a 2000 ans))
« Celui qui demeure en
lui, voir le Fils comme le Père demeurez en lui ; et Sa Maison
est une demeure de Dieu! »
« Que celui qui a des
oreilles, entendent... » ( Apocalypse de Jean)
Alors la Sagesse de Confucius
nous conduit vers la mesure de la Prudence, comme le Christ qui nous
mène sur Son Chemin de Justice, de Vérité et de Bonté, car il
sait qu’« un seul être vous manque et que tout est
dépeuplé ». Pour cause, ce Christ qui vit en nous c’est
l’Homme au Cœur de Lui-même et, peu importe si son essence est
Juive, Chrétienne, Musulmane, Bouddhiste, Hindouiste,
Confucianisme...sa seule Mission est de savoir que « vous
pouvez avoir une fois a déplacé les Montagnes, sans l’Amour vous
ne faites rien »... car l’Essence vient toujours du Ciel, de
la Lumière de ce qui est, de ce qui était et de ce qui vient :
« La Voie que le chemin a mis dans le cœur de l’Homme,
s’appelle la Sagesse : il n’est jamais permis de s’écarter
de la Sagesse, un seul instant ( le Vierges Sages) ; s’il
était permis de s’écarter, Elle ne serait plus règle. Pour cette
raison, le Sage prend garde et veille,fais attention, même s’il
n’entend aucun bruit qui puisse l’effrayer ; il craint et
tremble même s’il n’entend aucun bruit qui puisse l’effrayer ;
car pour lui, rien n’apparaît plus à découvert que le secret
repli de son cœur. » « C’est ainsi qu’il n’y a ni
de bien, ni de mal, si ce n’est tout ce qui émanent de nos pensées
et de tout ce qu’elles engendrent », selon la Sagesse
Bouddhiste. C’est pour cela que l’être intellectuel pense, quand
l’être spirituel est en « Croyance » pour Aimer. « Il
faut cesser de penser ; cesser de se limiter à nos petites
pensées humaines, cela nous vaudra le privilège de disposer du
pouvoir qui libère de l’esclavage du fait par l’entremise de
l’Esprit qui divin. » (Khaled Bentounes, « le Soufisme,
cœur de l’Islam)
Nous pouvons désormais, aller
dans la Paix du Christ, pour qu’« Il nous laisse la Paix,
qu’il nous donne Sa Paix » sans regarder tous nos péchés,
mais la Foi de son Église ( la Communion d’âme et d’esprit de
tous ceux qui La constituent) pour la conduite à l’Unité Parfaite
qui faite de nous de belles personnes (Père-Fils-Saint Esprit) qui
« sortent de leur cadre de vie » pour aller partout dans
le Monde apportée la Vraie Lumière. « Charité bien ordonnée
commence par soi-même » sans ces êtres appelés à épouser
la Vie en eux comme en l’autre, point de vie personnelle,
conjugale, familiale, sociétale...qui les empêchent de « pouvoir
participer à la Construction de l’Édifice ». La liberté
devient Libération ; l’humilité, la solidité devient
Union ; la Grâce de l’écoute, de la vision, n’est plus que
Sainteté.
« Ce qui fait que Dieu
est Dieu, cela repose sur son détachement impassible. De là, sa
pureté, sa simplicité, son immutabilité ; et, ces qualités
produisent une ressemblance entre Dieu et l’Homme. Si, donc l’Homme
doit devenir semblable à Dieu, ce n’est que par le Détachement
qui transpose ensuite l’Homme, dans la pureté, la simplicité,
l’immutabilité ; Cette Ressemblance n’est produite que par
la Grâce qui ne fait qu’élever l’Homme au-dessus du Temporel et
le purifie de tout ce qui est passager. » (Maître Eckhart).
Toutes ces Paroles de Sages et
de Maîtres doivent conduire nos pas, car c’est la Justice qui les
précédent, pour quitter le monde Sensible de l’Exil et de son
esclavage, pour suivre le Chemin de la Conversion, de l’Exode
Terrestre jusqu’à la Terre Sainte de note Intériorité, en
attendant l’Exode Céleste qui ne s’accomplira qu’après la
Mort. Mais, depuis 2000ans , Tout se passe sur Terre comme au
Ciel...n’est-ce pas !!!
« Ah ! Marie si Tu
savais... » nous portons en nos Corps, qui sont des Temples du
Saint Esprit, de germes d’Éternité. les « Combattants de la
Lumière » ne sont pas là pour lutter, corps et âme, contre
les « gens de mauvaise foi », mais pour les aimer. Les
« Amis de Dieu » doivent tous être rassemblés, car le
Chemin n’est ni long, ni pénible...il est !
La Vie que nous avons encore
n’a qu’une exigence : celle de nous réjouir et d’ être
pleinement, parfaitement conscients qu’il nous reste toujours un
Au-delà ; car devenir « meilleurs est Vraiment une
Absolue Nécessité ».
« L’Humanité crève
de peur. Elle a peur de manquer et de mourir, c’est terrible car
elle en meurt véritablement et obligatoirement ! Alors que
lorsque nous sommes cette qualité d’amour, il n’y a que la Paix.
Aujourd’hui il ne s’agit plus de croire ou ne de pas croire, mais
de se laisser devenir. Mais pourquoi attendre que les déchirements
venus de l’extérieur nous apprennent un jour qui nous sommes ?
Pourquoi attendre de grands malheurs pour quitter celui ou celle que
nous ne sommes pas, celui ou celle que paraissons être ? Quand
le Jour se lève, l’Homme n’est plus celui qui s’était
endormi. Il se verticalise, se met en marche et s’en va au pays des
Fils de l’Orient, vers l’Orient de son Être. Il devra cependant,
avec les Anges, descendre en lui-même, dans les Ténèbres de ces
nuits de l’âme, ses cieux intérieurs, pour y célébrer les Noces
avec le Féminin de son être ; puis, monter avec eux dans la
Lumière d’une Intelligence neuve de Toute Domination, Puissance,
Souveraineté et Principauté, pour un retournement, en Fils
prodigue, sur le Chemin de la Sagesse Divine qui secrétera « le
Son du Silence »… (Hommage de Claudine Fugier à Annick de
Souzenelle).
Son assomption, en compassion
pleine et parfaite, contribue avec Marie, à nous préparer à être
toujours prêt pour la nôtre dans ce renoncement qu’exprime St
Paul : « Je considère comme pure perte toutes ces
souillures, ces flétrissures , ces ordures qui entrave ma vie, pour
recevoir la Seule et Véritable Grâce : la Connaissance du
Christ-Jésus ! »
15 Août 2028.