vendredi 19 août 2022

4e Séminaire à l'Abbaye du Trésor

PRÉPARATION AU SÉMINAIRE DU 08 ET


DU 09 OCTOBRE 2022



Le thème de ce séminaire est « Le chemin de vie de la Parole » ou « La voie sacrée de la Parole vivante » . Il fait de nous, encore et toujours plus, « ces aventuriers de l’Arche perdue », de l’Arche d’Alliance entre l’homme et Dieu, sans laquelle la genèse et la création d’une vie meilleure pour un monde meilleur ne peut s’accomplir.

L’homme à l’écoute de la Parole retrouve la grâce de l’humilité qui lui permet de recevoir la Lumière pour l’enfantement de la vie infinie et éternelle dans le sens de l’au-delà.

Les rencontres à l’abbaye sont le point d’encrage de la véritable conscience ; d’une conscience spirituelle qui rétablit l’unité dans le cœur de chacun au-delà de toutes les consciences intellectuelles strictement matérielles, relatives au fait. La perversion du vice allant jusqu’à pousser certains dans la névrose , maladie psychique obsessionnelle, d’un seul et même fait.

La continuité des séminaires symbolise la véracité de la libération de l’âme et de l’esprit, par le détachement du fait, y compris et surtout de son propre fait. C’est le principe, non du reniement, mais de la transcendance. Ils nous élèvent à la dignité des combattants de la Lumière en quittant les méandres labyrinthiques des gens de « mauvaise foi » !

C’est la vie promise aux rois, prêtres et prophètes du plan Céleste ; de tous ceux qui sont appelés à regarder les réalités d’En-haut, pour ne pas se retrouver en brebis égarées dans les réalités d’En-bas.

« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ! » Nous nous manquions, il y a encore peu de temps tellement à nous-mêmes , que nous ne pouvions que manquer à l’autre, à tous les autres…

Parti sur « le Chemin de la Vérité et de la Vie », l’homme monté d’Égypte, de ses terres extérieures où il courrait à sa ruine, pour retrouver les terres intérieures de sa sainteté, de son unité divine, commence à apercevoir la porte qui s’ouvre vers le Ciel et son champ des Étoiles…

Il est passé de la tristesse du monde du malheur, du futile et de l’éphémère, pour plonger son âme dans le Royaume du Bonheur ; du Temps sacré du partage, du pardon et du sacrifice de son orgueil.

La vue du fait, l’ennuagement de son cœur qui le rendait aveugle et sourd à la Justice et la Bonté, s’efface devant la vision pure, simple, vierge et féconde de son cœur redevenu centre ontologique de la nouvelle, belle, grande et véritable Humanité ; Le passage des portes de l’abbaye ne se fait qu’en ayant la clé de son mystère contenu dans sa devise : « Être l’abbaye pour que l’Abbaye soit... »


-La première partie le samedi matin sera consacrée à « la Voie sacrée de la Parole vivante »

-La deuxième partie le samedi après-midi se passera à échanger en groupes de réflexions. Puis nous effectuerons ensemble la synthèse qui commencera à constituer les futurs « cahiers de l’abbaye » pour tous ceux qui seront appelés à devenir des « Arbres de Vie » pour porter les fruits de l’Espérance de Dieu.

-Le dimanche matin, « Jour du Shabbat » de toute l’Humanité, nous verrons la Lumière de l’Esprit de Dieu à travers le vitrail du « Féminin de l’Être et du Parfait mystère de l’Incarnation »




Pour mieux voue préparer vous êtes invités à purifier votre esprit par la lecture de 2 textes ci-joints : « l’Ego-le Moi-le Soi- le Je » et « Le passage du sensible à l’Intelligible »



 

LE SENSIBLE ET L’ INTELLIGIBLE ( juillet 2010)



Le monde sensible est celui de l’extériorité à l’homme. L’intelligible est le domaine de l’intériorité où tout se passe sur la Terre comme au Ciel. C’est le Royaume de l’Esprit, du Souverain Bien, où l’Esprit règne de manière constante sur le fait. Ne vit dans l’intelligible que celui qui a l’intelligence du cœur, qui à l’intelligence d’aller au cœur de lui-même pour y recevoir l’Intelligence de l’Esprit. Par voie de conséquence n’est intelligent que celui qui demeure centré sur lui pour vivre en état de veille dans l’esprit à la Lumière de l’Esprit.

Le passage du sensible à l’intelligible ne se réalise donc que par un appel de la Vie à Elle-même. C’est une aspiration inconsciente, une invitation à retourner à La Source dans le but de redevenir source de vie pour tous les assoiffés.

L’Homme au cœur de sa vie est l’Image. Le rayonnement de son amour l’amène à la Ressemblance. L’Initiation est le cheminement qui mène au cœur de la rencontre entre Dieu et l’homme. C’est la voie de la Sagesse de l’ancien Testament : celle du retour du juste (du juif) en Terre Sainte.

Par la crucifixion de sa vie l’homme retrouve le « Chemin, la Vérité et la Vie ». C’est la Loi (la voie) du Nouveau Testament. Ce n’est plus l’homme qui parle c’est le Christ qui parle en lui. C’est la supplication de Saint Augustin : « Seigneur que Toi et les tiens me pardonnent si quelque chose vient de moi ».

Devient Intelligible pour le monde qui l’entoure que celui qui répond à l’Appel de l’Esprit, dans un esprit conscientisé par ce même Esprit. Il ne peut donc s’agir d’une volonté propre qui serait celle d’un esprit toujours prisonnier de son égo.

L’homme sensible vit dans la pensée, dans la croyance, dans le besoin de se penser ou de se croire ; ce qui contribue à ne faire que voiler davantage les doutes et les angoisses de l’homme « endormi dans l’espérance de la Résurrection » (dans son incapacité à repasser des ténèbres du fait à la lumière de l’Esprit).

L’homme intelligible n’est plus que Foi de Dieu en l’Homme : Il est certitude par la Grace de la Loi contenue dans la Parole, incarnée par le Verbe Créateur. Dieu a placé Sa Foi en l’Homme, au cœur de l’homme, « au Saint des Saints » du temple de sa vie intérieure. Centré sur lui-même il reçoit la Lumière de l’Esprit Saint dans l’esprit des sages, des Maîtres, des prêtres-prophètes, des Apôtres, de Dieu Lui-même par Sa Connaissance. C’est au cœur de l’homme que Dieu le laisse libre car il est redevenu à Son Image pour aller, par la Grace de Son Amour, à Sa Ressemblance. Il est le semblable qui retrouve le Semblable ! L’appel inconscient tient au non-reniement du fait. L’Appel conscient révèle l’intelligence du cœur, du détachement du fait, et de l’Intelligence de l’Esprit : C’est l’esprit conscientisé ! L’homme n’est pas conscient, il est rendu conscient par une Intelligence Supérieure, par un Au-delà de sa simple conscience, par une Conscience au-delà de la conscience, par une Conscience habitée par le non encore manifesté (principe de vacuité des bouddhistes). La Conscience encore non-manifestée devient conscience manifestée par la Révélation de l’Amour. « Dieu laisse l’homme libre » dans sa capacité à aller toujours vers l’au-delà par le détachement, le renoncement à l’aliénation. L’Amour traduit la vision de l’Intelligible pour le sensible : il est Puissance créatrice de vie par le sens de l’au-delà du fait. Le cœur de l’Homme spirituel illumine le monde de ses rayons d’Amour. « Pourquoi Dieu s’incarne en l’homme ? » dit Saint Paul : « c’est pour qu’il devienne dieu ». L’être spirituel devient celui qui reçoit l’Esprit du « El » des hébreux, de Lui, de Dieu et redevient capable, par la force de son esprit et la beauté de son cœur, de rétablir le lien qui « rassemble ce qui était épars », afin que Sa Volonté s’accomplisse sur la Terre comme au Ciel. Le cœur est ainsi réceptacle de La Lumière et émetteur de Son Amour. Il est lumière de La Vraie Lumière…

 

L’ EGO – LE MOI- LE SOI – LE JE



Ces quatre états de l’être reflètent la réalisation du chemin initiatique ou la transformation alchimique de l’individu en personne, par le passage du monde des ténèbres à l’ombre (de la mort), puis, de l’ombre à la Lumière.

  1. L’Ego : l’orgueil- l’individualisme- la pensée-la croyance-le jugement du par rapport-le désir d’indépendance-la soif de liberté-le besoin croissant de reconnaissance- l’enfermement dans des possessions de la vie (concepts, à-priori, préjugés, habitudes, modes de fonctionnement, tempérament, caractère…). L’Ego divise et sépare l’être de lui-même par le conditionnement de sa vie au fait : l’aliénation, l’esclavage, la dépendance. C’est la loi de la Fatalité ou l’Avoir prime sur l’Être.

  2. Le Moi : ou, le chemin de la Sagesse.

La quête de la Lumière suit la voie de l’intériorisation. C’est elle qui mène au cœur de l’homme où, là seulement, la Vraie Lumière se révèle. C’est le chemin de la libération qui mène au moi-même : à ce Moi que j’aime, par dessus tout, car il est le tremplin de mon âme et de mon esprit vers le cœur de l’autre. C’est la traversée du désert, de la vallée des ombres, de l’éphémère. C’est le retour en Terre Sainte (l’humus) vers la Jérusalem terrestre qui est le cœur de l’homme : le centre de toutes les religions. C’est la voie de la pauvreté, du détachement : de la libération.

  1. Le Soi : ou, le chemin de l’Amour, de la Connaissance.

Le Moi à travers l’autre Moi devient principe créateur dans la Création : « Par l’Amour nous sommes des Dieux auprès (au regard) de Dieu » Saint Paul. Le Soi est le lien, le symbole de la douceur et de la Beauté entre le Moi et l’autre Moi. Le Soi s’établit à travers et grâce à cet autre Moi que j’aime. C’est le sens du partage, de la Fraternité Universelle : du Un qui s’établit dans le Tout. Du Tout qui fait le Un. De celui qui n’est personne sans les trois Personnes et sans l’autre. Le Soi est la voie du pèlerin, du Frère prédicateur ou prêcheur : la voie de celui qui voue sa vie à l’autre.

Le Soi est principe de la Révélation, du travail en miroir, du passage de l’Image à la Ressemblance par l’Amour, l’acte créateur de la vie dans sa relation à soi comme à l’autre. Le Soi est la transformation du principe (le Moi) en acte. Le Soi est le symbole de l’au-delà dans le manifesté.

  1. Le Je : ou, la vie spirituelle. C’est le sens de la verticalité de l’Homme. La Vérité est la porte de passage vers la Vraie Vie symbolisée par la Jérusalem céleste, où il n’y a plus limitation du cœur et étroitesse de l’esprit ; où la Lumière resplendit dans tout l’Univers pendant les douze signes du zodiac, depuis les douze tribus d’Israël et grâce aux douze Apôtres. Le Je est le sens de la résurrection : de la mort à son propre fait pour La Vie dans l’Au-delà. Mais le Je ne s’établit que dans l’Appel de la Vie à Elle-même, dans le sens de rassembler tout ce qui était épars, du Tout ne faisant plus qu’Un : l’attachement à son propre fait empêchant le retour à l’Unité. Le Je tient au Christ : « Je suis ce que Je suis ». Je ne suis en fait que ce que Je suis en Esprit : sans l’Esprit Je ne suis rien. Le Je est donc principe d’Incarnation pour que tout se passe sur la Terre comme au Ciel, dans le « Ici et Maintenant ». L’Être spiritualisé est cet Agneau triomphant sur la montagne de Sion (de celui qui vit Sion) brandissant la bannière du pur esprit. Le Je est l’échelle de Jacob permettant à l’Homme, spiritualisé par la vision d’atteindre la région des neiges éternelles , de découvrir la Jérusalem Céleste, de retrouver le Royaume du Bonheur. Le Je, c’est le Christ vivant et ressuscité d’entre les morts en Trois Jours (selon les Trois Lumières).





La Voie initiatique est donc une voie permettant de suivre le Christ affirmant (la Vérité) : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » !

« Devenez des Pierres vivantes, pour participer à la construction de l’édifice » dit le Christ aux Apôtres ! C’est la participation au Grand Œuvre de Dieu ; de la constitution du Corps Mystique du Christ, dont Il est la Tête ! C’est la naissance, grâce au Premier-né d’entre les morts, des Apôtres du Christ, révélation de la Lumière de l’Esprit...

Le Moi c’est le Maître, Compagnon du devoir par le perfectionnement de l’Apprenti puis du Compagnon– Le Soi c’est le Maître accompli – Le Je c’est le Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte terrestre dont la devise ne peut être qu’ « à Dieu et à ma Dame ».







MARIE : Symbole et symbolique

  1. Symbole : pureté (virgo)- humilité- réceptivité-simplicité-soumission à la Volonté (vivre et non être)- vision de l’au-delà. . .

  2. Symbolique : l’Amour (Partage-Pardon-Sacrifice) : Acte générateur par le renoncement à l’attachement.



Jésus symboliquement serait le Compas (la Manifestation de la Conscience Suprême) – Marie, l’Équerre ( la manifestation de l’Amour, de l’acte créateur)

( Cercle de la révélation : Septembre 2011)