lundi 28 décembre 2020

L'ESSENTIEL ET LE NON ESSENTIEL

Réflexions d’un prêtre de Bordeaux :
Non essentiel
La crise sanitaire qui nous frappe est décidément un révélateur cruel de ce que devient notre monde ou de ce que nous avons fait de lui. Pour nous protéger du virus, il nous est demandé de nous limiter à l’essentiel. Le non essentiel est renvoyé à plus tard. Mais la question est de savoir ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas. De savoir aussi qui est habilité à décider de cela.
Il ne sert à rien d’accabler nos dirigeants de tous les reproches car nous avons les dirigeants que nous méritons ; ce que décident nos élus n’est que le reflet de ce que nous sommes collectivement devenus. Ils sont le reflet de ceux qui les ont élus. Or les vagues successives de nouvelles réglementations sanitaires sont, sur ce point, révélatrices : ce qui est décrété essentiel c’est manger, boire, se soigner, se défendre, travailler.
Circonscrire ainsi l’essentiel aux fonctions végétatives ainsi qu'à la production et la consommation, voilà qui en dit long sur la société que nous avons construite ou plutôt que nous avons laissé se dégrader au fil des décennies. Si nous ne résistons pas à cette pente, nous risquons fort de ressembler tôt ou tard au hamster qui court dans sa roue sans savoir pourquoi il court. Mais enfin, au moins il court... Si nous n’y prenons pas garde, la peur pourrait bien nous conduire à classer dans le tiroir "non essentiel" ce qui pourtant constitue le cœur de toute vie véritablement humaine.
Lorsqu’un homme se sent en danger, il est prêt à accepter beaucoup de concessions, de privations de liberté et parfois même de perdre sa dignité uniquement pour rester en vie ou garantir sa sécurité. Est-ce de ce monde-là, de cette vie-là, dont nous voulons ? Sommes-nous prêts à payer notre sécurité au prix de notre dignité ? Ce sont les pensées qui envahissaient mon esprit mardi soir en découvrant comme vous que les offices religieux seraient limités à 30 personnes. Un rapide calcul me faisait penser que si la cathédrale de Bordeaux était un supermarché, elle pourrait accueillir 580 personnes. Hélas, elle n’est qu’une cathédrale... on n’y vient que pour prier, pas pour consommer : sa capacité sera donc limitée à 30 personnes. Il nous faut regarder en face cette dure réalité : nous sommes devenus non essentiels...
En 1943, lorsque l’on proposa à Winston Churchill de couper dans le budget de la culture pour soutenir l’effort de guerre, il répondit par cette question : « Mais alors, pourquoi nous battons-nous ? ». Lire un livre, aller au théâtre, offrir des fleurs mais aussi prier, chanter, célébrer : autant d’activités apparemment non essentielles et pour lesquelles il vaut la peine de se battre si nous ne voulons pas d’une vie réduite aux seules fonctions animales.

Pourquoi nous battons-nous si ce n’est justement pour ne pas tomber dans une vie qui ne serait que survie ? Pourquoi nous battons-nous si ce n’est pour défendre ce qui fait notre dignité ? La dignité d’un homme se joue précisément dans sa capacité à ne pas se recroqueviller sur sa seule survie, à savoir regarder plus haut et résister à sa pente animale, à cultiver le non essentiel, à estimer que sa vie vaut plus que sa seule survie.
Lorsque je fais la relecture d’une année écoulée, ce qui émerge du flot continu de mes multiples activités, ce sont presque toujours des moments non essentiels : une marche en montagne, un livre qui aura nourri ma vie intérieure, un dîner partagé avec un ami, les heures passées à cultiver mon jardin ou à soigner mes abeilles, un concert dont les notes enchantent encore ma mémoire... J’en suis convaincu, ce qu'il restera de nous, à la fin, c’est le non essentiel.
Jésus est « non essentiel » aux yeux du monde. D’ailleurs, ses parents n’ont pas trouvé de place à Bethléem et cet enfant est né dans une étable. En marge. Non essentiel... Jésus est même le non essentiel par excellence ; celui qui vient nous libérer de la tyrannie du nécessaire, de l’utile et du rentable. Jésus est celui qui nous révèle que c’est précisément dans cette part non essentielle, rejetée et méprisée que nous sommes sauvés ! La prière est non essentielle ; aux yeux du monde, elle ne sert à rien et, à l'évidence, on peut très bien s'en passer. Mais ce qu'il restera de nous, à la fin, c'est le non essentiel...
Et si Noël, cette année, nous apprenait à accueillir, à aimer et à chérir plus que tout cette part non essentielle de nous-mêmes sans cesse rejetée à la marge de nos vies. Et si Noël, cette année, nous rendait notre âme et la joie de vivre !
« La pierre qu’on rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle » Psaume 117, 22
Abbé Pierre Alain Lejeune du Diocèse de Bordeaux
 

mercredi 9 décembre 2020

Pour un retour à la normalité

EN FINIR AVEC L' ABSURDITÉ…



Des siècles d'histoire de connaissance de la Médecine viennent d'être balayés des consciences de pratiquants formés pendant des années, parfois plus d'une décennie pour certains, au sein des facultés de médecine, par le nouveau culte universel de la virologie de la mort !

Les angoisses, les peurs, la remise en question des soignants censés être «  les gardiens du Temple », de la santé humaine, semblent avoir eu raison de leur compétence de cliniciens avertis et compétents...La focalisation des plus brillants intellectuels de la médecine conventionnelle (la seule qui soit convenue dans le giron des laboratoires pharmaceutiques) les ont amenés à cette fausse modestie qui les poussent régulièrement à reconnaître qu'ils ne savent pas ! Si un plombier ne sait pas s'occuper d'une chaudière, l'hiver risque d'être long dans la maison...

La science sans la conscience de chacun est complètement mortifère. Le docteur n'est pas le médecin ; ou n'est plus le médecin reconnu par toute une population qui se reconnaissait en lui ou en elle. L'amour de son prochain ne réapparaît plus dans les consciences des nouvelles générations que comme un fantôme d'être voués à la santé de tous.

Les docteurs d'aujourd'hui, ou ce qu'il en reste avec la désertification médicale qui ne cesse de s'accroître, ne pourront encore une fois, avec la pratique d'un nouveau vaccin, que rassurer pendant un temps des patients dont l'esprit aura été focalisé uniquement sur ce terrible virus, enfermé dans son risque le plus mortifère qui soit ; bien plus que les infarctus, les cancers, les dépressions suicidaires, les maladies chroniques évolutives même lorsqu'elles touchent nos enfants !

Alors,« Aux innocents les mains pleines ; mais à ceux qui sont éclairés, rien ne sera pardonné ! ». Le Pardon c'est la conversion au baptême, à la communion, à la confirmation, à l'amitié, au mariage. Les bergers, les pasteurs, les sages, les maîtres,les guides, disparaissent de plus en plus des consciences en plein brouillard de la moutonnerie collective du tout sécuritaire du « raisonnable ». Mais est-ce bien raisonnable que d'épouser la vie en soi comme en l'autre, dans l'amitié ou le mariage, par les temps qui courent avec tous ces virus ? Est-ce bien raisonnable de partir sur les chemins de Jérusalem, de Compostelle, d'Assise, de Rome, de la Mecque, etc. pour se retrouver de plus en plus dans des impasses de la vie quotidienne ? Ce n'est effectivement pas raisonnable ; et même plus du tout raisonnable dans un monde qui a perdu totalement la logique, le bon sens, la raison d'une vieille humanité avec le Vieil Adam qui n'avait pas suffisamment veillé ! Le Nouvel Adam n'ayant pas accompli encore pleinement Son Œuvre avec une humanité entrée dans la froideur des relations humaines pour une glaciation totale de la vie des futures générations, compensatoire du réchauffement de la planète par son exploitation. L'homme accomplit de plus en plus d'exploits sur le plan matériel et de moins en moins sur le plan spirituel, pour causes: il ne peut « servir deux maîtres à la fois : Dieu et l'argent ! » ( St Paul). « L'homme extérieur court à sa ruine ; l'homme intérieur se renouvelle sans cesse » (Du même auteur!). «  La multiplication des pains » se fera attendre ; l'heure est à la multiplication des Judas ! Le nombre de suicides à venir est effrayant...


Tout ce temps passé, toute cette énergie dépensée, à combattre une pandémie fantôme de plus, ne se retrouvera pas dans la reconstruction d'une société de plus en plus en péril, en exil du cœur et de l'esprit de chaque membre qui la constitue. Une telle allégation ne repose, non pas sur des courbes interprétées par le chant de sirènes, mais par le constat du nombre de morts que chacun peut faire dans ses connaissances personnelles comme journalistiques, sportives ou artistiques !

Comment dès lors, avec tous ces morts jonchant les sols de nos villes, nos campagnes, nos montagnes, expliquer cette « mascarade » qui perdure ? Ce qui demeure, ce qui s'aggrave de jour en jour, et que cette médiatisation virale est venue mettre en évidence, c'est la faillite de nos institutions républicaines qui ont développées cette psychose, transformée en névrose obsessionnelle, et demain en paranoïa, en folie meurtrière !

Nos vies asphyxiées depuis des mois par la propagande dictatoriale d'un virus qui a pris le pouvoir sur tous les autres (qui n'étaient qu'aggravants de comorbidités et pourtant tout aussi mortifères) ne respirent plus la joie de vivre. Comment expliquer une telle faillite à nos enfants et aux générations futures ?


Le retour à la normalité pour tous ne peut donc se faire que par la conscience professionnelle des médecins libéraux, appelés habituellement à faire des diagnostics selon leur compétence clinique ; les examens complémentaires comme la nécessité d'hospitalisations ne se faisant que devant l'aggravation du tableau clinique originel.

Tout le temps consacré déjà à la poursuite de ce virus, qui nous fait faire un véritable jeu de piste pour nous perdre dans la forêt des insouciances, des inconsciences,des incompétences, nous amène avec la proximité de Noël, à rejouer au Petit Poucet, et à remettre dans nos esprits quelques « cailloux », quelques pierres vivantes (quelques esprits éclairés), quelques paroles de sagesse et d'amour universelles, pour retrouver le chemin de notre intériorité, de notre propre (pure et simple) conscience.

C'est pourquoi le progressisme technologique que prône la plupart des responsables politiques, sans la capacité de réorientation constante de l'homme au cœur de lui-même, est infantilisation sacrificielle de sa vie. La vie n'étant plus le Bien sacré, la Matière devient le tombeau de l'âme et de l'esprit de l'homme...


Le remède à la « peur de l'avoir » est de répondre à l'appel à être : à être en soi, avec soi comme avec l'autre, pour soi comme pour l'autre…

C'est la seule véritable «  politique » de la santé pour que chacun soit le médecin de sa vie en combattant tous les virus mentaux, comportementaux, en lui comme autour de lui, pour ne pas avoir « besoin » de docteurs et finir tous à l’hôpital, en EHPAD, victimes de toutes les insuffisances possibles et inimaginables, ou au cimetière plus tôt que prévu ! L'absence d'écoute, de vision, de compréhension de chacun, de ce qui est juste et bon d'être, de dire, de faire, le manque de temps consacré à rendre notre monde meilleur, a créé depuis des générations des déserts conjugaux, familiaux, sociétaux, des manques d'interlocuteurs véritables, valables…La dégénérescence, la décadence de notre humanité en est la conséquence et malheureusement la preuve.


C'est l'Homme, d'hier, d'aujourd'hui et de demain, au cœur de lui-même qui voit toujours l'Amour triompher de la Mort...De s'aimer cela nous rend service et ça rend service à tout le monde . Alors, arrêtons de discuter ! Il est urgent de se rendre service pour ne pas avoir peur de se retrouver aux services des urgences du malheur de l'homme qui aurait perdu la raison, son intelligence pure et simple, sa conscience propre. N'allons pas chercher ailleurs que dans nos cœurs, car le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas : le vaccin à tous nos maux c'est l'amour ! La médecine, comme tout autre mode d'expression, n'échappe pas à cette Vérité en l'Homme pour l'Homme. Retourner à son cœur et ne plus s'en séparer est la garantie, car la source, de la vie infinie et éternelle !


 

mercredi 2 décembre 2020

En marche vers un véritable Noël

LE SALAIRE DE LA PEUR…


Il est de la responsabilité de chacun de ne pas créer de la peur, de répandre la peur, d'accroître la peur, d'entretenir la peur, de mortifier l'humanité tout entière de peur…

Une telle attitude du politiquement correct, du médicalement correct, de l’intellectuellement correct, du médiatiquement correct, a pour conséquence de n'être véritablement pas correct ; et que le prix à payer est la dégénérescence et décadence de l'humanité. C'est la disparition complète et totale de la logique, du bon sens et de la raison de chacun, sous l'influence des dires de la médiatisation diabolique de ce monde du malheur. Le malheur de ce monde est le fruit du malheur de l'homme ; de son absence de présence au sein de la création, au sein de sa création ! N'étant plus générateur, constructeur de sa propre vie, d'une vie meilleure et d'un monde meilleur (ce qui était sa destination originelle), il s'est transformé en destructeur de lui-même et de la planète sur laquelle il ne serait plus que condamné à mourir, à disparaître.

Nos sociétés existentialistes, matérialistes, sont devenues les boat-people de notre humanité ! La France, terre d'accueil, s'est transformée elle-même en véritable radeau de la Méduse pour tous ceux qui ont quitté les chemins de la logique, du bon sens et de la raison pour en faire des exilés de leur intériorité, de leur cœur et de leur esprit…

Le développement des maladies mentales de la psychose maniaco- dépressive du printemps, en passant par la névrose obsessionnelle du virus de l'été jusqu'à l'automne, pour atteindre le summum avec la paranoïa de l'hiver, touche maintenant toutes les couches de la société condamnées à l'horizontalité (au mal, au mal-être, à la maladie et à la mort) par le refus de croire à la verticalité de l'être et de sa volonté propre à disposer de lui-même.

Le grand pouvoir de la science (sans conscience) des intellectuels qui se veulent plus brillants les uns que les autres, entretiennent l'espoir, par la recherche dans les placards ou sur les paillasses de leurs laboratoires pharmaceutiques, de la découverte toujours du nouveau médicament, du nouveau vaccin, qui assurément sauveront toute l'humanité à moins de ne pas être amenée à finir sur la paille.. Là où pourtant tout avait commencé il y a 2000 ans pour une nouvelle et belle humanité pleine de sagesse et d'amour !

Si l'homme ne retourne pas à sa nature divine originelle il tombe dans son animalité... Qu'il ne s'étonne pas, dès lors, qu'on lui propose de ne sauver que ce qui resterait d'un corps privé de son âme et de son esprit ; jusqu'au point extrême de vouloir même l'euthanasier ! La médecine humaine aurait tellement progressé avec les vaccins, que son sens de l'éthique ne serait plus que celle de la médecine vétérinaire si chère à nos animaux de compagnie, car non remboursée par l'Assurance Maladie...

Il ne faut plus chercher à comprendre ce qui est totalement incompréhensible ! Les vaccins contre les manques d'écoute, de vision, de compréhension, des homo sapiens du monde moderne, ont bien été trouvés mais rarement effectués : c'est le temps consacré à l'écoute du patient pour une médecine sacerdotale de sagesse, d'amour et de respect de soi comme de l'autre ! La recherche de la rapidité de l'efficacité d'un vaccin biologique anti-viral n'est qu'une illusion, un sentiment,une pensée, une croyance de plus, une fausseté, responsable de détresses mentales, morales et physiques toujours plus mortifères à venir ; quand les virus mentaux, comportementaux, sociaux, économiques, ne sont toujours pas pris en considération, du fait de l'inconscience globale collective hallucinante...La haine, la violence qui pénètrent les esprits dégénérés, déstructurés, passés au scanner et aux caméras de la télésurveillance, en sont les conséquences !

L'humanité vidée, épuisée, déprimée est maintenant étouffée, asphyxiée, placée dans le coma profond de l'incompétence ! Nos sociétés « américanisées » à la Donald Trump n'ont pas fini de jouer à « Greys Anatomy »...Nos cultures, nos traditions familiales, socio- culturelles...seraient condamnées à disparaître plus vite sous les flammes de l'enfer de ce monde que la forêt amazonienne : le « poumon de la planète » ! Il est plus facile d'étouffer toute résistance, toute velléité salutaire véritable (complotiste), que d'arrêter les incendies de la violence humaine qui se multiplient.

Le pouvoir de quelques uns au chômage de leur cœur et de leur esprit, coupés de l'appel de philosophes, d'anthropologues, d'infectiologues, de médecins, au moins tout aussi brillants dans le combat pour le salut, mais pas que viral, de l'humanité, n'a de cesse depuis des mois que de vouloir, par leur inconscience totale mettre tous les autres au chômage existentiel, matériel. 

« La moutonnerie collective hallucinante » dans laquelle ils ont plongé les sociétés par l'oubli des données que leur avaient procuré des années d'études supérieures ne cessera pas de susciter la révolte et l'incompréhension de leurs collègues qui ont suivi la même formation. L'actuel, sans le spirituel, plonge l'homme dans l'oubli de ce qui était, de ce qui est et de ce qui sera ! Exception faite pour tous ceux qui persévèrent dans l'amour inconditionnel de la vie de l'humanité...

Le progressisme technologique, informatique, scientifique de « Big Brother » voudrait effacer de notre conscience le progrès de l'homme seul dans sa relation à lui, en vue de sa relation à l'autre…

Le double effet du manque d'action de nos différents gouvernants et de leur besoin compensatoire de se donner bonne conscience, entraînent et vont entraîner de plus en plus de réactions, de plus en plus violentes, chez des gens qui n'auront plus que la vie à perdre…Notre assurance serait donc d'avoir maintenant un « conseil de défense » qui ne pourrait que nous défendre de vivre en nous mettant sous la tutelle d'un virus ? Et certainement pas contre l'armée chinoise ou russe! A moins que les séances de couvre-feux ou de confinements soient destinées à nous préparer à la perte de la liberté des peuples, comme en Chine, de disposer d'eux-mêmes et de ne pas passer plus de 7 minutes sans être sous le contrôle d'une caméra de télésurveillance !

Nos sociétés plongées tout d'abord dans la détresse de la psychose maniaco- dépressive en voyant un nouveau virus leur arriver dessus à dos de pangolin ou transporté au-dessus des océans par une chauve-souris, se retrouvent depuis des mois et des mois dans la névrose obsessionnelle du virus, encore le virus, toujours le virus, que le virus. Alors comment sortir d'une telle prison de la santé, autrement que par la croyance à un vaccin, et par la paranoïa (la folie meurtrière) qui va gagner maintenant les esprits les plus fragiles qui ne seront pas passés par les urgences psychiatriques, ou qui n'auront pu être reçus, faute là-aussi du manque de structures et de personnels soignants , fatigués eux-aussi, déprimés par le combat incessant qu'il faut mener pour lutter tout le temps contre ce monde du chaos. « Dites la vérité ; toute la vérité ; que la vérité ! » : combien de personnels soignants arrêtés de travailler, en « burn-out », combien de suicides par jour maintenant, combien de cancéreux, de cardiaques, de victimes d'AVC, combien de consultations différées alors qu' elles seraient plus nécessaires maintenant que par le passé ...etc ?

Aurons-nous encore la force de résister comme en 40 aux confinements, aux couvre-feux, aux esprits collaborateurs des intérêts et des compromis, favorisant l'occupation de nos sociétés par la dictature d'un virus. Nos démocraties s'affaiblissent de jour en jour socialement, économiquement, politiquement, devenant de plus en plus invalides, désespérées de savoir que nous ne pourrons plus rendre hommage à la notre aux Invalides.

Si les services d'urgences sont débordés, saturés, si l'inquiétude règne dans les services de réanimation, c'est qu'il est plus que temps de se ressaisir, qu'il est absolument urgent, de se prendre en main, pour retrouver la profondeur de son âme et de son esprit, sa volonté, son courage, sa force, sa dignité de combattant pour une vie meilleure en soi, un monde meilleur autour de soi. Si les soignants n'ont pas été applaudis à l'automne comme au printemps, c'est bien pour nous signifier que nous sommes « assez grands » pour être les médecins de notre propre vie, remédier à tous nos maux, et ne pas avoir toujours besoin des docteurs ; sauf cas exceptionnels...

Le vaccin à rechercher depuis toujours n'est rien d'autre qu'une vie pure, simple, libérée, des miasmes polluants de la médiatisation diabolique diffusée en boucle pour nous faire tourner en rond dans la cour de notre vie volée, emprisonnée.

Arrêtons la danse des canards et du virus H1N1 : un coup je te rentre- un coup je te sors ! Un jour je te déconfine- un jour je te reconfine...merveilleuses perspectives de vie à venir. Le gavage de contre-sens, de désinformations, de faussetés, n'engraisseront pas nos foies de joie de vivre, de perspectives de vie meilleure, d'assurance pour les générations futures d'un monde meilleur !

Mais Noël nous appelle comme toujours à retrouver nos cœurs d'enfants, avec nos enfants et à travers l'émerveillement de nos enfants devant le sapin ou la crèche! Alors qu'ils arrêtent cette infantilisation de nos sociétés en nous faisant promettre « d'être sages » pour pouvoir sortir d'une telle absurdité ! « Assez ; suffit ! »

Laissons maintenant l'Esprit souverain de la belle humanité d'hier, d'aujourd'hui et de demain, enfanter dans nos cœurs libérés, purifiés, encore pleins de rêves, l'espérance d'une vie meilleure...