RÉSUME DU 4E
SÉMINAIRE
Au milieu des tribulations
de ce monde, rien ne pourra nous séparer de l’Amour du Christ et
de l’Esprit de Son Père Tout Puissant !
Psaume 136 : «
Au bord des fleuves de Babylone (la Terre étrangère) nous étions
assis ( et non en marche) et nous pleurions, nous souvenant de Sion
(de la Vision de l’Agneau
triomphant) ; aux saules (Saul : le sentiment de solitude
humaine) des alentours (en tournant en rond autour du fait), nous
avions pendu nos harpes ( le harpon du Tsadé de Itshak, le
« rire »).
C’est là que nos vainqueurs
nous demandèrent des chansons, et nos bourreaux , des airs joyeux :
« chantez-nous, disaient-ils, quelque chant de Sion ( ne
pouvant pas eux-mêmes atteindre un tel sommet de Sagesse et
d’Amour).
Comment
chanterions-nous un chant
du Seigneur sur une terre étrangère ?
Si je t’oublie, Jérusalem,,
que ma main droite m’oublie (la Main qui me rectifie, le Yad,
la Main de Dieu) !
Je
veux que ma langue s’attache à mon palais (je ne peux rendre
hommage au Prince de ce monde : c’est le son du Silence) si
je perds ton souvenir ( si je ne retourne pas à Toi ; si je ne
vais pas vers mon Moi, mon Maître) ; si je n’élève
Jérusalem au sommet de ma joie (mon cœur rempli de joie de
l’Essentiel).
Sans jamais pactiser avec
le Mal, apprenons à chaque séminaire à nous en remettre à Lui
pour la délivrance et le salut de l’Humanité. Laissons-nous
guider sur le Chemin de la Justice, la Bonté, la Vérité…
Deutéronome , 4 : « Sache
donc aujourd’hui, et médite cela en ton cœur : c’est le
Seigneur qui est Dieu, là-haut dans le Ciel comme
ici-bas sur la Terre ; il n’y en a pas d’autre. Tu garderas
les décrets et les commandements du Seigneur que je te donne
aujourd’hui (Au jour de la Lumière, du Yod : le Ici et
Maintenant du Christ). »
Avec
le premier Séminaire : « Du cercle de la Révélation au
point de rencontre » ; le deuxième : « La
Femme est l’avenir de l’Homme » ; le troisième :
« Le Chemin initiatique pour un monde meilleur » ;
et enfin, le quatrième : « La Voie Sacrée de la Parole
vivante »…, les bases de la transformation de la vie en soi
comme autour de soi ont été posées. Tous les êtres présents, en
présence d’eux comme de l’Autre, de Cet Autre qui est en chacun
de nous comme en l’autre, et qui nous attend, nous espère, pour
une plénitude de vie dans ce passage sur Terre. C’est
la Persévérance dans la constance, à l’Image du Christ
éternellement Cherchant, Persévérant et Souffrant, qui nous
procure cette stabilité mentale, morale, spirituelle, qui commence à
faire et fera dans la Foi, la Santé Humaine
au cœur de Son Principe divin d’Espérance, de Foi et de Charité,
autrement dit : Sa
Sainteté. C’est la « Médecine de la Vérité », par
la pénétration de la Conscience du Yod, de la Lumière de l’Esprit,
du Témoignage de Sa Présence Infinie et Éternelle !
La
lecture des mots se transforment de plus en plus en Parole Vivante,
qui rétablit le Sacré dans la relation de l’homme à Dieu, de
Dieu à l’Homme, en l’Homme, par l’Incarnation du Verbe. C’est
l’humilité qui permet à l’Homme de se laisser pénétrer de la
Parole pour la contempler faire Son Chemin en lui.
C’est
Son Chemin Initiatique de la Genèse et de la Création qui ramène
l’homme du monde sensible au Royaume de l’Intelligible, dans
lequel ce dernier, qui n’est pas encore retourné à sa première
naissance dans laquelle « il était lorsqu’il n’était
pas » dit Maître Eckhart , se
tournant maintenant vers le Ciel, pour voir les Réalités d’En-haut,
découvre les voiles de l’Image et de la Ressemblance, à la vision
de son cœur. Le Commandement de Dieu, d’aimer son prochain comme
soi-même, s’accomplit pour tous les êtres choisis, appelés,
amenés à la Source de la Vraie Vie pour ne plus demeurer dans la
Mort.
Plus
que jamais, à cette croisée des chemins de l’humanité entre
l’Enfer et la Paradis, certains sont encore et toujours appelés à
faire le choix de la Vie, quand la plupart autour d’eux font le
choix de la Mort…
C’est
le « Qui m’aime me suive » du Christ, pour « laisser
les morts enterrer les morts », tous ceux qui s’enterrent
dans les terres d’exil des goûts, des envies, des besoins
existentiels, matériels, car coupés du Sens Absolu qui les habite
dans la Terre Sainte de leur intériorité, celle de la Véritable
Jérusalem, Cité de la Paix et de la Justice, sans plus jamais de
« mur des lamentations », car à l’Image et à la
Ressemblance de la Cité et de la Maison de Dieu au Ciel !
C’est
le Point à la vision du cœur qui est Révélation de la Sagesse et
de l’Amour de Dieu sur Terre.
« Nous
étions tous ténèbres et nous redevenons de plus en plus
lumières », porteurs de la Bonne Nouvelle, des porteurs d’Eau,
de la Vie Infinie et Éternelle, manifestée par l’écoute, la
vision, le vécu de la Parole Vivante. Nous sommes cette « flamme
de la bougie que l’on ne doit plus mettre sous le boisseau, mais
sur la Table des maîtres pour qu’elle éclaire la vie du monde
entier de son universalité…
C’est
en « Vierges redevenues Sages » que nous inviteront ceux
qui nous entourent à ne plus se comporter en « vierges
folles ». Leur attachement encore au fait pourraient les
amener à se penser, à se croire sur le chemin...sans faire le
chemin et surtout sans laisser le Chemin se faire en eux. Aucun
cheminant ne peut voir ni devant ni derrière, ni sur ses côtés
les « sales et tristes individus » condamnés par leur
égo à penser et à croire qu’ils font du chemin en restant
enfermés dans leurs concepts, à-priori, illusions, sentiments
qu’ils se donnent et qu’ils donnent. Il
est urgent de leur rappeler que
la vie n’est autre que le sens de l’Au-delà, qu’ils ne peuvent
plus se traîner toutes les « souillures, flétrissures et
ordures de ce monde » tout en sachant que : « Qui
ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour ! »
La
Connaissance de la Parole devient alors Archétype, principe créateur
de vie meilleure pour la genèse et la création de la vie dans la
Création et rendre le monde meilleur. Le Sacré, l’Unité, libère
du sacrifice…
C’est
la Compassion qui permet à l’Homme de vivre ; c’est une
grâce qui lui est donnée de passer pas son cœur comme par celui de
l’autre. C’est en passant du « cœur sensible » dans
lequel il était affecté de tous les maux de la planète au « cœur
intelligible » de l’écoute de la Parole , que le Verbe peut
s’incarner dans la profondeur de son être dans son « cœur
-centre ontologique » et rayonner de la Sagesse et de l’Amour
de Dieu. C’est le « cercle
de la Révélation » !
« Oui,
voici : Je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, on
ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit.
Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin pour ce que Je crée.
Car Je vais recréer Jérusalem pour qu’elle soit exultation, et
que son peuple devienne joie. J’exulterai en Jérusalem, Je
trouverai Ma joie dans Mon Peuple. » Isaïe 65, 17 à 19.
Retournez
à Jérusalem, au cœur de l’Humanité, à l’écoute permanente
de la Parole de Dieu...