« LE
PRINTEMPS DE KIEV »
Évangile
de Jésus-Christ selon Saint Luc 6, 39-45 :
En ce Temps-là, Jésus disait
à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il
guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tous les deux
tomber dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus
du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son
maître.
« Qu’as-tu à regarder
la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est
dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu
dire à ton frère : « Frère laisse-moi enlever la
paille qui est dans ton œil », alors que toi-même ne voit pas
la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite !
Enlève d’abord la poutre de
ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille
qui est dans l’œil de ton frère.
« Un bon arbre ne donne
pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne
donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son
fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on
ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire
le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme
mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que
dit la bouche c’est ce qui déborde du cœur. »
Livre du Prophète Jérémie
17, 5-10 :
Ainsi parle le Seigneur :
Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui
s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se
détourne du Seigneur. Il sera
comme un buisson sur une terre désolée,
il ne verra pas venir le bonheur.
Il aura pour demeure les lieux arides du désert, une terre
salée,inhabitable.
Béni soit l’homme qui met
sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance (celui
qui confie son âme au Seigneur qui donne du sens à la vie). Il
sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse, vers le
courant,ses racines. Il ne craint pas quand vient la chaleur :
son feuillage reste vert (l’Espérance de Dieu). L’année de la
sécheresse, il est sans inquiétude : il ne manque
pas de porter du fruit.
Rien n’est plus faux que
le cœur de l’homme, il est
incurable. Qui peut le connaître ? Moi, le Seigneur, qui
pénètre les cœurs et qui
scrute les reins («le
point et le cercle de la révélation»), afin
de rendre à chacun selon sa conduite, selon
le fruit de ses actes.
Psaume 1 : Heureux est
l’homme qui met sa foi dans le Seigneur.
Heureux est l’homme
qui n’entre pas au conseil
des méchants,
qui ne suit pas le chemin des
pécheurs,
ne siègent pas avec ceux qui
ricanent,
mais se plaît à vivre dans
la Loi du Seigneur
et murmure sa Loi jour et
nuit !
Il est comme un arbre planté
près d’un ruisseau,
qui donne du fruit en son
temps,
et jamais son feuillage ne
meurt ;
tout ce qu’il entreprend
réussira.
Tel n’est pas le sort des
méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent.
Le Seigneur connaît le chemin
des justes,
mais le chemin des méchants
se perdra.
Heureux ceux qui ont entendu
la Parole
dans un cœur bon et
généreux,
qui la retiennent
et portent du fruit par leur
persévérance
(« le Père qui fait
sortir l’homme de l’errance »).
L’insouciance,
l’inconscience, la perte de logique, de bon sens, de raison,
d’intelligence du cœur, plonge l’humanité tout entière dans
une dégénérescence, une décadence, infernales de plus en plus
mortifères.
« La guerre déclarée »
contre une pandémie très grave au vu du nombre de morts, de femmes
et d’enfants, jonchant le sol de toutes nos capitales mondiales
sans exception... comme en Ukraine, nous permet de mieux
comprendre les mesures politiciennes de confinements, d’isolements,
de couvre-feux, devant les millions de particules virales passant
devant la porte de nos maisons en fins de journées, de distanciation
nécessaire, comme avec le peuple ukrainien, pour ne pas courir le
risque d’ embrasser ce qui reste d’humanité en ce monde. « Vous
avez des yeux, mais vous ne regardez pas ; des oreilles mais
vous n’écoutez pas. Car l’amour vous fait peur » Marc, 5.
Alors nous devons déployer
toutes les forces qui nous restent dans ce combat, « quoi qu’il
en coûte » aux générations à venir (s’il y en a encore),
que sont les masques pour faire taire la parole, les tests avec le
lourd investissement en microscopes électroniques pouvant suivre,
en toute sécurité sanitaire, l’évolution des mutations virales à
chaque instant, pour éviter de continuer à nuire aux oligarques
pharmaceutiques, comme nous avons la volonté inébranlable de le
faire envers les oligarques russes ; la prise de Hong Kong par
le parti communiste chinois a su régler « directement »le
problème qu’il avait avec les siens.
Pour avoir été bombardés
d’informations « scientifiques » depuis plus de 2 ans,
nous comprenons le sort qui est réservé aux ukrainiens, n’ayant
plus maintenant suffisamment de personnel soignant pour filtrer à
l’entrée des hôpitaux, ou ce qu’il en reste, les urgences
virales et leur QR code et les urgences guerrières.
Comment pourrions- nous
prétendre sauver des vies ailleurs, quand nos hôpitaux qui étaient
déjà en grande difficulté, sont maintenant submergés ; nos
villes et nos campagnes désertées économiquement, médicalement ?
« Pour être sauvé il
faut être sauveur ; mais pour être sauveur il faut être
sauvé ! Et charité bien ordonnée commence par
soi-même ! »
C’est le seul commandement
de Dieu : « Aimes ton prochain comme toi-même. »
Car celui qui n’aime pas demeure dans la mort.( Jean,1)
Après
la psychose maniaco- dépressive d’un virus ; la névrose
obsessionnelle « du
virus,
encore le virus, toujours le virus ; l’humanité se trouve
totalement plongée dans la détresse de son « animalité
privée de raison », disait Maître Eckhart au Moyen-âge, et
maintenant
de
sa paranoïa, sa folie meurtrière !
« Le
virus qui rend fou ,
c’est
l’homme » a dit Bernard Henri-Lévy en juillet 2020. Ce n’est
donc pas en courant après un virus biologique que l’homme pourra
prendre conscience de son véritable problème avec tous les virus
mentaux, comportementaux, conjugaux, familiaux, sociétaux,
mercantiles, qu’i se traîne depuis des générations.
« Point
de salut sans combat dans son intériorité » dit Saint
Augustin au Ve siècle. Soyons ces « combattants de la Lumière
et non plus ces gens de mauvaise foi !» « Autrefois vous
étiez ténèbres ; maintenant dans le Seigneur (votre cœur où
règnent toute la Sagesse et l’Amour des sages et des maîtres de
toutes les cultures, de toutes les traditions, de tous les âges)
vous êtes lumières ; conduisez-vous comme des enfants de la
Lumière » : laissez toujours la Lumière de l’Esprit
enfanter en vous, comme autour de vous, une écoute nouvelle, une
vision nouvelle, de ce qui est juste et bon pour la vie sur Terre.
Malheureusement
c’est toujours « beaucoup d’appelés mais peu d’élus !» Peu
d’êtres choisis pour faire et maintenir l’unité. N’étant
pas prédestinés,
certains ne peuvent plus avoir que l’orgueil de présider à la
destinée d’un pays ou plusieurs, selon leur ambition égotique, en
l’empêchant de travailler et de vivre ?
Nous
voyons bien encore en ce printemps 2022, en ce Temps de Carême que
beaucoup de tempêtes sociétales mondiales ont déracinées beaucoup
d’« arbres de vie » pour les transformer en arbres
morts ! « Point
de salut sans intériorité » ; il faut rentrer dans
l’Arche d’Alliance de sa vie intérieure pour échapper au Eaux
du Déluge paranoïaque des princes de ce monde.
Au
bout des 40 jours de Jésus priant encore et toujours dans le désert,
nous sortirons de la « quadrature du cercle » pour
ressusciter à l’écoute de la Parole ; car, comme dit
Maïmonide : « L’ignorance est la mère de la
barbarie ».
Le
Temps du Carême est celui de cette « Chair qui aime »,
de celui et celle, pour qui la seule richesse véritable c’est
l’Amour ; C’est le temps de l’intériorisation, de se
laisser prier par Dieu d’aller au cœur de nous-mêmes, plus que
jamais peut-être, pour un travail de libération, de purification,
de notre âme et de notre esprit, car : « Heureux les
cœurs purs, le Royaume des Cieux est à eux ! »
Le
Soleil de Justice se
lève à l’aurore des consciences nouvelles qui vivent de l’Éternel
Printemps de la Résurrection
pour briller d’une vie paisible et suave, et
libérer « un espace aérien »
qui
respire le parfum de l’Amour.
Dans
certains pays « les opposants » aux régimes totalitaires
sont en prison ; dans d’autres pays, en camps de
concentration ; et enfin dans d’autres pays, où il fait bon
vivre « la démocratie », le formatage collectif par le
politiquement correct, l’intellectuellement correct, et maintenant
le médicalement correct, est « dans l’air » du temps
pour empêcher la conscience pure et simple de s’exprimer !
Une
véritable politique de santé humaine, économique, politique et
sociale ne pourra être mise en œuvre qu’après la sortie de tous
ces « nouveaux camps de concentration »! En restant
centré sur nous, l’écoute de la Parole libérera les forces
vives qui sont en chacun pour repousser les forces du Mal, de
l’obscurantisme idéologique du pouvoir de l’Argent qui
veulent toujours nous encercler, nous pénétrer, nous envahir et
nous détruire.
« Il
faut aimer nos ennemis ! », car notre pire ennemi c’est
nous ; et pour cela mettre, de manière immuable, de la paix, de
la sagesse et de l’amour, là où il n’y aurait plus que haine,
colère et agressivité...
Bon
courage à tous les résistants à la tentation de la perdition de sa
vie et
de celle des autres ;
que
ce soit sur le plan personnel, comme conjugal, familial, sociétal,
mondial (car tout est interdépendant),
face
à la relativité d’un monde
qui
se voudrait de plus en plus mortifère avec
toutes ses fatalités !!!